Comment dĂ©finir lâexcellence ? Choisir au lieu de subir, se fixer des objectifs et se mettre en route efficacement pour les atteindre, accĂ©der Ă son plein potentiel, se dĂ©passer et rĂ©vĂ©ler chaque jour une plus belle version de soi-mĂȘme, tout cela suppose de se libĂ©rer des sources de blocage et dâauto-sabotage afin de pouvoir tout simplement ĂȘtre celui ou celle que lâon CHOISIT dâĂȘtre. LâEXCELLENCE dĂ©signe cet Ă©tat dâalignement des Ă©motions, des pensĂ©es et des actes qui nous rend brillants et efficaces dans lâatteinte de nos objectifs. Lâexcellence nâest pas rĂ©servĂ©e Ă une minoritĂ© dâindividus chanceux ou talentueux. Chacun de nous possĂšde une contribution â unique â Ă apporter au monde, mais celle-ci sâexprime plus ou moins en fonction des schĂ©mas de pensĂ©e que nos expĂ©riences de vie nous ont conduits Ă adopter puis Ă renforcer jusquâĂ les inscrire dans notre cerveau via de solides connexions neuronales. Les neurosciences ont montrĂ© que la personne que nous sommes aujourdâhui, notre personnalitĂ© », est davantage liĂ©e Ă lâinscription neuronale de nos comportements et de nos expĂ©riences passĂ©es et rĂ©pĂ©tĂ©es, Ă la somme de nos habitudes, quâĂ des choix effectuĂ©s en conscience. Ainsi, la plupart du temps nous subissons plus que nous ne choisissons ce que nous sommes et ce que nous obtenons ! dans notre existence. En rĂ©alitĂ©, nous sommes tous faits pour exceller et notre bonheur, notre bien-ĂȘtre, dĂ©pendent justement de notre aptitude Ă libĂ©rer cette lumiĂšre et cette puissance qui sont en nous Ă travers une posture souple, de lĂącher-prise et dâouverture au CHANGEMENT. Cet article invitĂ© a Ă©tĂ© Ă©crit par Roxana Prenveille du blog Pourquoi sommes-nous naturellement rĂ©fractaires au changement ? Malheureusement, la structure de notre cerveau est naturellement rĂ©fractaire au changement, qui suppose volont Ă©, concentration et efforts. Les processus de sĂ©lection naturelle liĂ©s Ă la survie de lâespĂšce sont orientĂ©s vers lâĂ©conomie dâĂ©nergie. Tout ce qui peut ĂȘtre fait en mode pilote automatique » est privilĂ©giĂ© Ă la nouveautĂ© », qui implique quant Ă elle de frayer de nouvelles voies neuronales, donc une dĂ©pense Ă©nergĂ©tique accrue. Câest pourquoi les habitudes ainsi que les Ă©vĂ©nements qui valident nos croyances et notre vision du monde sâaccompagnent de la sĂ©crĂ©tion dâhormones de plaisir alors que les remises en question sont sources de stress » et dĂ©clenchent des pics de cortisol. Ainsi, mĂȘme si nos habitudes et nos certitudes ne nous assurent pas forcĂ©ment le bonheur et le bien-ĂȘtre, tant quâelles nous permettent bon an mal an de continuer Ă fonctionner et dâobtenir des rĂ©sultats qui demeurent Ă lâintĂ©rieur de notre cadre de rĂ©fĂ©rence les limites de ce que nous considĂ©rons comme acceptable, nous nous trouvons gĂ©nĂ©ralement de bonnes excuses, voire nous Ă©rigeons des barriĂšres psychologiques, pour remettre le changement Ă plus tard et continuer Ă rĂ©pĂ©ter nos schĂ©mas de comportement inefficaces, tout en nous dĂ©solant dâobtenir toujours les mĂȘmes rĂ©sultats⊠Les crises » nous bouleversent et nous obligent au changement Jusquâau jour oĂč le point de rupture est atteint. La vie se charge alors de bousculer brutalement ce semblant dâĂ©quilibre auquel on sâaccroche par peur du changement et de lâinconnu et dont ont fait semblant de se satisfaire, pour nous pousser hors de notre zone de confort. Un licenciement, une attente déçue, une expĂ©rience vĂ©cue comme un Ă©chec, une trahison, une sĂ©paration, un divorce, une agression, une grave maladie ou la perte dâun ĂȘtre cher sont autant de situations dâurgence qui viennent briser et bouleverser la perception de ce que nous pensions ĂȘtre stable dans notre existence. Tout changement qui impacte notre environnement de maniĂšre brutale, qui bouleverse nos habitudes et nos routines au point dâĂȘtre identifiĂ© comme une perte » et une menace pour la survie, entraĂźne le dĂ©clenchement par notre cerveau dâun Ă©tat dâalerte gĂ©nĂ©rale. Des centaines de milliers dâannĂ©es dâĂ©volution ont façonnĂ© notre cerveau pour sur-rĂ©agir aux pertes. Tout simplement parce que pour nos ancĂȘtres chasseurs-cueilleurs, ĂȘtre isolĂ© du groupe, se retrouver seul », perdre sa source dâapprovisionnement, ne pas pouvoir se reproduire, etc. signifiait la mort. Ce mode alerte rouge » est associĂ© Ă une sĂ©rie dâĂ©motions violentes comme la panique, la peur, lâangoisse, la tristesse, la colĂšre, etc. qui ont pour fonction de nous pousser Ă RE-AGIR pour rĂ©parer » et trouver un nouvel Ă©quilibre de fonctionnement. Ce processus de rĂ©silience, qui sâaccompagne de nouvelles inscriptions neuronales, suppose une dĂ©pense Ă©nergĂ©tique accrue. En rĂ©alitĂ©, pour nous ADAPTER Ă un nouvel environnement, pour rĂ©soudre une crise », nous nâavons pas dâautre choix que de modifier notre carte du monde, Ă©largir notre champ des possibles, les limites que nous fixons Ă notre univers par le biais de nos croyances, ce qui finalement revient Ă changer notre personnalitĂ© en mĂȘme temps que notre cadre de rĂ©fĂ©rence. Câest lâextraordinaire plasticitĂ© de notre cerveau, dont les voies neuronales sont en Ă©volution et en Ă©bullition permanente de notre naissance Ă notre mort, qui rend ce changement possible. Une Ă©preuve de vie est ainsi une crise qui nous oblige Ă sortir de notre zone de confort pour inventer une nouvelle version de nous-mĂȘmes. Le choc de lâannonce » de mon cancer Je venais dâavoir 40 ans lorsque lâon mâa diagnostiquĂ© dans le sein droit une tumeur cancĂ©reuse de la taille dâune mandarine. Maman dâune fillette de 13 ans, je mâĂ©tais mariĂ©e un an plus tĂŽt, nous venions dâemmĂ©nager dans une nouvelle maison et mon mari et moi dĂ©sirions un enfant ensemble. La vie en avait dĂ©cidĂ© autrement. AprĂšs une fausse couche vĂ©cue dans lâimpuissance, mon corps avait fabriquĂ© cette tumeur en quelques semaines. Le jour de lâannonce des rĂ©sultats de la biopsie, les frontiĂšres de mon monde » ont volĂ© en Ă©clats. Ce que jâentendais ne pouvait juste pas ĂȘtre possible. Il Ă©tait impossible que cette phrase vous avez un cancer », puisse sâappliquer Ă moi. Dans mon esprit jâavais vu partir de cette maladie plusieurs ĂȘtres chers, cancer signifiait mort. Et la perspective de ma propre finitude Ă©tait tout simplement quelque chose dâinconcevable. Violemment projetĂ©e face Ă la pire de mes peurs, je nâavais pas dâautre choix que de lui faire face. Dans les jours qui ont suivi, on nous a annoncĂ© le protocole ablation du sein et des ganglions lymphatiques, chimiothĂ©rapie, radiothĂ©rapie et traitement par hormonothĂ©rapie pendant cinq ans. Comme la plupart des personnes confrontĂ©es au choc de lâannonce » dâune grave maladie, jâai commencĂ© par mâeffondrer. Je ne voulais parler Ă personne. JâĂ©tais une victime. Je ne comprenais pas pourquoi ce coup du sort mâĂ©tait tombĂ© » dessus. DĂ©cidĂ©ment, je nâavais pas mĂ©ritĂ© celaâŠAu fil des heures lâaccablement sâest muĂ© en rĂ©volte. Non, vraiment câĂ©tait trop injuste. Je nâallais pas me laisser faire. De cette maladie ou moi, on allait bien voir qui aurait le dernier mot. JâĂ©tais bien dĂ©cidĂ©e Ă faire face et Ă combattre. Et puis, progressivement, au fil des jours, la colĂšre sâest apaisĂ©e et jâai pu commencer Ă accepter et Ă comprendre. Plus jamais comme avant La maladie, ma mal-Ă -dit », nâavait rien dâune fatalitĂ© qui se serait abattue sur moi par malchance. Ce cancer nâĂ©tait quâun RESULTAT. Un rĂ©sultat de ma maniĂšre dâĂȘtre au monde jusque-lĂ de manger, de bouger, de respirer, de mes interactions avec mon environnement et de ma maniĂšre de gĂ©rer mes Ă©motions. En somme, câĂ©tait ma personnalitĂ© qui avait produit ce cancer. Je nâĂ©tais pas coupable, mais jâĂ©tais responsable. Câest Ă dire que jâavais le POUVOIR dâeffectuer des changements en vue dâobtenir des RESULTATS diffĂ©rents. Cette maladie nâĂ©tait quâun feed-back que mon systĂšme corps-esprit me renvoyait. Un peu comme on a besoin dâun miroir pour pouvoir arranger son apparence, jâavais pour le moment besoin dâelle pour rĂ©ajuster certains aspects de moi-mĂȘme que jâaurais difficilement pu voir autrement. Non, ce nâĂ©tait pas un combat que jâallais devoir mener. Il serait tout aussi absurde de lutter contre une partie de soi-mĂȘme qui Ă un moment donnĂ©, sâĂ©tant trouvĂ©e dans une impasse, avait eu besoin de fabriquer du cancer, que de sâen prendre Ă un miroir parce notre apparence nous dĂ©plaĂźt. Je devais commencer par accueillir ce qui est » pour pouvoir cesser de lutter contre mon corps et commencer Ă collaborer avec lui afin de le ramener vers la santĂ© globale. Le mĂ©decin oncologue qui mâavait prise en charge mâannonça que je devais me prĂ©parer Ă ne plus jamais ĂȘtre comme avant ». Cette phrase, jâaurais pu lâinterprĂ©ter comme un pronostic funeste. AccompagnĂ©e de mon mari et de ma famille, jâai dĂ©cidĂ© de la considĂ©rer plutĂŽt comme un dĂ©fi Ă relever. Non, bien sĂ»r que je nâallais plus jamais ĂȘtre comme avant », et heureusement dâailleurs ! Ce cancer, câĂ©tait moi qui lâavais créé, avec MA personnalitĂ©. Si je restais la mĂȘme » il y avait un risque important de rĂ©cidive, les mĂȘmes causes risquant de produire les mĂȘmes effets. Il Ă©tait hors de question de me soigner » pour reconstruire Ă lâidentique. Non, jâallais profiter de ce tsunami pour reconstruire une plus belle version de moi-mĂȘme. En langue chinoise, le mot crise » signifie Ă la fois danger » et opportunitĂ© ». Pour guĂ©rir, il fallait accueillir cette maladie comme une alerte, une invitation Ă opĂ©rer des changements profonds qui en fin de compte dĂ©boucheraient je commençais Ă en avoir lâintuition sur quelque chose de meilleur, une sorte de cadeau-cachĂ© ». Alors, oui Je ne serai plus comme avant. Je serai mieux quâavant ! » Une fois cette dĂ©cision prise, mon parcours de guĂ©rison sâest transformĂ© en une belle aventure de dĂ©veloppement personnel et de retour Ă soi. Des changements profonds Les premiers changements effectuĂ©s ont concernĂ© mon alimentation car il me semblait Ă©vident quâil devait y avoir un lien entre ma façon de me nourrir et ma santĂ© cellulaire. Au fil des recherches et des lectures, jâen suis arrivĂ©e Ă privilĂ©gier les aliments biologiques essentiellement dâorigine vĂ©gĂ©tale et crus ou cuits Ă basse tempĂ©rature. Je me suis Ă©galement intĂ©ressĂ©e au jeĂ»ne, pratiquĂ© notamment autour des sĂ©ances de chimiothĂ©rapie pour en limiter des effets secondaires. Moi qui avais toujours eu une vie trĂšs sĂ©dentaire, je me suis mise au sport marche rapide en forĂȘt et 10 km par jour de vĂ©lo dâappartement et jâai travaillĂ© sur mon souffle Ă travers des exercices respiratoires. Jâai pris plusieurs avis et constituĂ© ma propre Ă©quipe mĂ©dicale, en privilĂ©giant une approche intĂ©grative, associant la mĂ©decine officielle et les mĂ©decines dites alternatives homĂ©opathie et acupuncture notamment. Le protocole officiel ne mâa pas Ă©tĂ© nĂ©cessaire en totalitĂ©. Ma tumeur a finalement pu ĂȘtre opĂ©rĂ©e sans mastectomie ni sacrifice des ganglions lymphatiques et je nâai pas suivi de traitement par hormonothĂ©rapie. GrĂące au soutien de mes proches, de ma famille, des thĂ©rapeutes extraordinaires que jâai rencontrĂ©s sur ma route et des nombreuses recherches et lectures effectuĂ©es, je suis progressivement devenue actrice de mon parcours de retour vers la santĂ©. A la suite des soins officiels jâai suivi pendant un an la cure Gerson, un protocole de dĂ©toxification massive visant Ă restaurer le systĂšme immunitaire et les mĂ©canismes corporels dâauto-guĂ©rison. Pour guĂ©rir, pour passer de la rĂ©mission Ă la guĂ©rison, il mâa fallu Ă©galement prendre en compte la dimension Ă©motionnelle, voire spirituelle de la maladie. La maladie du corps nâest que lâexpression de la maladie de lâesprit. Le cancer est un dĂ©sordre cellulaire rĂ©sultant dâune sorte de perte de sens de LâUNITE. A un moment donnĂ© quelques cellules deviennent immortelles, se reproduisent Ă lâinfini et drainent Ă leur profit les ressources de lâorganisme, comme si elles Ă©taient assez folles pour oublier leur appartenance Ă un TOUT dont leur survie dĂ©pend aussi. Dans la nature, la survie de lâensemble prime toujours sur celle de la partie. Câest une loi universelle. Câest cette unitĂ© que mes cellules avaient perdu de vue, au risque de provoquer ma mort. A une autre Ă©chelle, moi aussi jâavais menĂ© ma vie comme si jâĂ©tais immortelle et selon une vision sĂ©parĂ©e de mon ego ». Pour guĂ©rir, câest de cette vision que je devais me soigner. Un jour lors de lâavant-premiĂšre du film Le cancer, renaitre Ă soi, rĂ©alisĂ© par RenĂ© et Camille VIEUX-FORT-GERMANY, quelquâun mâa demandĂ© comment jâavais vaincu la mort ». Voici ma rĂ©ponse Je nâai pas vaincu la mort. Je pense que lâon tombe malade parce quâon refuse les cycles naturels de la vie, on rĂ©siste, on sâaccroche, on veut retenir » et on sâoppose Ă lâĂ©volution permanente des choses et des ĂȘtres en permanente Ă©volution. On tombe malade parce quâon refuse la mort et on guĂ©rit lorsquâon arrive Ă intĂ©grer la mort dans la vie. Le cancer est une invitation Ă passer de la peur de la mort Ă lâamour de la vie. » Mieux quâavant Aujourdâhui, quatre ans se sont presque Ă©coulĂ©s depuis lâannonce de ce cancer, et je suis non seulement en bonne santĂ© bien quâofficiellement en rĂ©mission mais aussi plus vivante » et dynamique quâavant. Cependant, la santĂ© nâĂ©tant pas un Ă©tat acquis une fois pour toutes mais un Ă©quilibre dynamique, le maintien de mon systĂšme immunitaire implique que je poursuive mon programme santĂ© et surtout que je communique Ă chaque instant mon dĂ©sir de vivre Ă mes cellules. Dâune certaine façon, je suis condamnĂ©e au bonheur⊠Je me rends compte que cette maladie a Ă©tĂ© une invitation Ă me rĂ©-aligner sur mon chemin de vie et aussi une occasion de rĂ©flĂ©chir au SENS que je souhaitais dĂ©sormais accorder Ă mon existence. Je suis enseignante. A lâĂ©poque oĂč je suis tombĂ©e malade, mon mĂ©tier avait commencĂ© Ă me peser. AprĂšs quinze ans passĂ©s Ă enseigner lâhistoire-gĂ©ographie dans le mĂȘme collĂšge, je me sentais vĂ©gĂ©ter. JâĂ©tais fatiguĂ©e physiquement et moralement et avais perdu lâenthousiasme et la foi des premiĂšres annĂ©es. Il y avait en moi un dĂ©sir insatisfait dâexpression, de contribution et de crĂ©ativitĂ©. Je sentais que le moment Ă©tait venu de lĂącher tout ça pour oser entreprendre autre chose, dans un autre cadre, avec plus de libertĂ©, mais le courage et la force me manquaient. Mon niveau Ă©nergĂ©tique diminuait. Je me sentais impuissante et de plus en plus coupable de ne pas rĂ©agir. La maladie est tombĂ©e Ă pic. Du jour au lendemain, jâai quittĂ© mon environnement professionnel pour un long face-Ă -face avec moi-mĂȘme. Ce nâĂ©tait pas une fuite. Officiellement reconnue gravement » malade, jâen avais le droit ». Il mâapparaĂźt aujourdâhui avec Ă©vidence que cette parenthĂšse, cette pĂ©riode de retraite » qui mâa donnĂ© le temps de lire, de mĂ©diter et de me retrouver, a reprĂ©sentĂ© un bĂ©nĂ©fice secondaire » non nĂ©gligeable de la maladie. Jâai compris progressivement que le fait dâĂȘtre une enseignante faisait partie de mon identitĂ©, de ce que certains pourraient appeler une mission de vie ». Certains sont des inventeurs, dâautres des artistes, des crĂ©ateurs, des soignants, et moi ce que jâaime faire et ce que je sais le mieux faire câest transmettre. Cependant, le cadre dans lequel jâavais enseignĂ© jusque-lĂ ne me convenait plus. Jâavais un besoin profond de souplesse et de libertĂ©, et lâhistoire, lâĂ©tude du passĂ©, ne mâapparaissait plus comme une prioritĂ©. Jâavais envie dâenseigner aux autres ce qui mâapparaissait dĂ©sormais comme essentiel le moment prĂ©sent, le chemin qui mĂšne Ă soi, le bonheur, la rĂ©ussite, la santĂ©, LâEXCELLENCE. Câest pourquoi, une fois rĂ©tablie, au moment de reprendre mon activitĂ© professionnelle, jâai créé mon cabinet de coaching qui me permet aujourdâhui dâenseigner, dâĂ©crire et de faire du conseil tout en me mĂ©nageant du temps libre pour continuer Ă me ressourcer et Ă rester centrĂ©e. Comme je lâai dit aujourdâhui ma santĂ© dĂ©pend de mon dĂ©sir de vivre, du fait de me sentir utile et Ă ma juste place. En contribuant Ă rĂ©vĂ©ler en chacun la lumiĂšre qui est en lui, je la rĂ©vĂšle aussi chaque jour davantage en moi-mĂȘme, ce qui renforce mon bien-ĂȘtre en mĂȘme temps que celui des personnes que jâaccompagne. Rechercher le sens positif des Ă©preuves de vie Aujourdâhui, jâaborde la vie avec enthousiasme et jâĂ©prouve une immense gratitude envers cette Ă©preuve ce cancer, sans laquelle rien de cette merveilleuse aventure ne serait arrivĂ©. Les expĂ©riences de vie nâont en fait dâautre rĂ©alitĂ© que celle que nous leur donnons Ă travers les choix dâinterprĂ©tation que nous faisons. Je suis persuadĂ©e que si jâavais continuĂ© Ă penser cancer = mort, je ne serais plus lĂ pour Ă©crire ces lignes. Si une Ă©preuve est vĂ©cue comme un coup du sort », un fatum qui sâabat sur nous par hasard, par malchance ou sous lâeffet dâune punition divine, alors nous voilĂ rĂ©duits Ă lâimpuissance et Ă la souffrance car la solution est relĂ©guĂ©e hors de notre contrĂŽle ». Nous passons tous par ces stades de rĂ©volte et dâabattement oĂč il nous semble impossible dâaccepter ce qui est ». Malheureusement, tant que nous sommes bloquĂ©s dans la rĂ©volte et le statut de victime », nous sommes piĂ©gĂ©s et ne pouvons commencer Ă agir pour rĂ©parer et reconstruire. Cet Ă©tat est en outre associĂ© Ă une chute de nos dĂ©fenses immunitaires qui nous rend vulnĂ©rable aux virus et aux infections, voire Ă la prolifĂ©ration des cellules malignes. Tout simplement, parce que notre Ă©tat mental et Ă©motionnel informe notre corps que la vie ne vaut plus la peine dâĂȘtre vĂ©cue ». Câest la raison pour laquelle une personne peut ĂȘtre brisĂ©e », anĂ©antie » ou ne pas se relever dâune Ă©preuve jusquâĂ en mourir de chagrin ». Au contraire, il a Ă©tĂ© montrĂ© quâaprĂšs le travail de deuil et de libĂ©ration Ă©motionnelle, lorsquâune personne arrive Ă donner un sens » Ă ce qui lui arrive [1], voire Ă dĂ©terminer sa part de responsabilitĂ© » et non de culpabilitĂ© » ! elle sâavĂšre plus Ă mĂȘme non seulement de cicatriser ses blessures mais Ă©galement dâen sortir renforcĂ©e et grandie. Dans mon cas, une expĂ©rience de vie comme un cancer â un Ă©vĂ©nement a priori nĂ©gatif â sâest transformĂ©e en un tremplin âpositif â vers une plus belle version de moi-mĂȘme. Pour conclure Les CRISES » sont des invitations au dĂ©veloppement personnel, des forces de rééquilibrage de la nature qui recĂšlent toujours un cadeau cachĂ© ». Je suis aujourdâhui persuadĂ©e quâune Ă©preuve survient lorsquâil y a une distorsion trop importante entre ce que nous sommes rĂ©ellement et la vie dont nous nous accommodons, les chemins de vie que nous avons empruntĂ©s et qui nous Ă©loignent de notre mission » de vie. RĂ©soudre sa crise, passer au travers de lâĂ©preuve et en sortir grandi, suppose en rĂ©alitĂ© un travail de rĂ©-alignement et de retour Ă soi. Il est tentant de se demander sâil est possible dâagir Ă titre prĂ©ventif et sâil existe une maniĂšre dâaborder la vie qui puisse nous Ă©viter les Ă©preuves douloureuses. Ma conviction est que plus notre posture est rigide vis-Ă -vis des autres, des choses et de soi-mĂȘme, plus nous rendons nĂ©cessaires les cassures » brutales. Au contraire, lorsque nous adoptons une posture souple, dâacceptation et dâaccueil, les Ă©preuves nous sont moins utiles. Et comme par ailleurs tout dans la nature est orientĂ© vers lâĂ©conomie dâĂ©nergie, il est logique de penser que ces Ă©preuves puissent nous ĂȘtre -dans une certaine mesure- Ă©pargnĂ©es. LâALIGNEMENT est source dâharmonie, de paix, de joie et de sĂ©curitĂ©. Les Ă©preuves nâont dâautre fonction que de nous ramener vers notre centre. Câest la raison pour laquelle elles nous sont prĂ©sentĂ©es Ă nouveau lorsque nous rĂ©sistons. Une Ă©preuve est une porte vers lâexcellence. Chacun dâentre nous est libre, dĂšs Ă prĂ©sent, de la maintenir fermĂ©e, ou de lâouvrir doucement pour sâavancer en confiance et dans lâAMOUR vers une merveilleuse aventure de redĂ©couverte de soi. Roxana PRENVEILLE, formatrice et coach en dĂ©veloppement personnel de [1] Voir Ă ce sujet lâouvrage de Viktor E. Frankl DĂ©couvrir un sens Ă sa vie avec la logothĂ©rapie. Recherches utilisĂ©es pour trouver cet article https//habitudes-zen net/les-epreuves-de-vie-un-tremplin-vers-lexcellence/ Articles similaires
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