Lamesure de la lumiĂšre, la mesure de la gloire, ce sera la mesure de Christ en nous; et la mesure de Christ dĂ©pendra entiĂšrement de la place que le Seigneur pourra trouver pour Lui-MĂȘme en nous. Or, pour que la place soit faite pour lui, il nous faudra arriver au point oĂč la mise de cĂŽtĂ© absolue de notre vie personnelle aura Ă©tĂ© accomplie; et cela demande toute une vie.
Comment dĂ©finir l’excellence ? Choisir au lieu de subir, se fixer des objectifs et se mettre en route efficacement pour les atteindre, accĂ©der Ă  son plein potentiel, se dĂ©passer et rĂ©vĂ©ler chaque jour une plus belle version de soi-mĂȘme, tout cela suppose de se libĂ©rer des sources de blocage et d’auto-sabotage afin de pouvoir tout simplement ĂȘtre celui ou celle que l’on CHOISIT d’ĂȘtre. L’EXCELLENCE dĂ©signe cet Ă©tat d’alignement des Ă©motions, des pensĂ©es et des actes qui nous rend brillants et efficaces dans l’atteinte de nos objectifs. L’excellence n’est pas rĂ©servĂ©e Ă  une minoritĂ© d’individus chanceux ou talentueux. Chacun de nous possĂšde une contribution – unique – Ă  apporter au monde, mais celle-ci s’exprime plus ou moins en fonction des schĂ©mas de pensĂ©e que nos expĂ©riences de vie nous ont conduits Ă  adopter puis Ă  renforcer jusqu’à les inscrire dans notre cerveau via de solides connexions neuronales. Les neurosciences ont montrĂ© que la personne que nous sommes aujourd’hui, notre personnalitĂ© », est davantage liĂ©e Ă  l’inscription neuronale de nos comportements et de nos expĂ©riences passĂ©es et rĂ©pĂ©tĂ©es, Ă  la somme de nos habitudes, qu’à des choix effectuĂ©s en conscience. Ainsi, la plupart du temps nous subissons plus que nous ne choisissons ce que nous sommes et ce que nous obtenons ! dans notre existence. En rĂ©alitĂ©, nous sommes tous faits pour exceller et notre bonheur, notre bien-ĂȘtre, dĂ©pendent justement de notre aptitude Ă  libĂ©rer cette lumiĂšre et cette puissance qui sont en nous Ă  travers une posture souple, de lĂącher-prise et d’ouverture au CHANGEMENT. Cet article invitĂ© a Ă©tĂ© Ă©crit par Roxana Prenveille du blog Pourquoi sommes-nous naturellement rĂ©fractaires au changement ? Malheureusement, la structure de notre cerveau est naturellement rĂ©fractaire au changement, qui suppose volont Ă©, concentration et efforts. Les processus de sĂ©lection naturelle liĂ©s Ă  la survie de l’espĂšce sont orientĂ©s vers l’économie d’énergie. Tout ce qui peut ĂȘtre fait en mode pilote automatique » est privilĂ©giĂ© Ă  la nouveautĂ© », qui implique quant Ă  elle de frayer de nouvelles voies neuronales, donc une dĂ©pense Ă©nergĂ©tique accrue. C’est pourquoi les habitudes ainsi que les Ă©vĂ©nements qui valident nos croyances et notre vision du monde s’accompagnent de la sĂ©crĂ©tion d’hormones de plaisir alors que les remises en question sont sources de stress » et dĂ©clenchent des pics de cortisol. Ainsi, mĂȘme si nos habitudes et nos certitudes ne nous assurent pas forcĂ©ment le bonheur et le bien-ĂȘtre, tant qu’elles nous permettent bon an mal an de continuer Ă  fonctionner et d’obtenir des rĂ©sultats qui demeurent Ă  l’intĂ©rieur de notre cadre de rĂ©fĂ©rence les limites de ce que nous considĂ©rons comme acceptable, nous nous trouvons gĂ©nĂ©ralement de bonnes excuses, voire nous Ă©rigeons des barriĂšres psychologiques, pour remettre le changement Ă  plus tard et continuer Ă  rĂ©pĂ©ter nos schĂ©mas de comportement inefficaces, tout en nous dĂ©solant d’obtenir toujours les mĂȘmes rĂ©sultats
 Les crises » nous bouleversent et nous obligent au changement Jusqu’au jour oĂč le point de rupture est atteint. La vie se charge alors de bousculer brutalement ce semblant d’équilibre auquel on s’accroche par peur du changement et de l’inconnu et dont ont fait semblant de se satisfaire, pour nous pousser hors de notre zone de confort. Un licenciement, une attente déçue, une expĂ©rience vĂ©cue comme un Ă©chec, une trahison, une sĂ©paration, un divorce, une agression, une grave maladie ou la perte d’un ĂȘtre cher sont autant de situations d’urgence qui viennent briser et bouleverser la perception de ce que nous pensions ĂȘtre stable dans notre existence. Tout changement qui impacte notre environnement de maniĂšre brutale, qui bouleverse nos habitudes et nos routines au point d’ĂȘtre identifiĂ© comme une perte » et une menace pour la survie, entraĂźne le dĂ©clenchement par notre cerveau d’un Ă©tat d’alerte gĂ©nĂ©rale. Des centaines de milliers d’annĂ©es d’évolution ont façonnĂ© notre cerveau pour sur-rĂ©agir aux pertes. Tout simplement parce que pour nos ancĂȘtres chasseurs-cueilleurs, ĂȘtre isolĂ© du groupe, se retrouver seul », perdre sa source d’approvisionnement, ne pas pouvoir se reproduire, etc. signifiait la mort. Ce mode alerte rouge » est associĂ© Ă  une sĂ©rie d’émotions violentes comme la panique, la peur, l’angoisse, la tristesse, la colĂšre, etc. qui ont pour fonction de nous pousser Ă  RE-AGIR pour rĂ©parer » et trouver un nouvel Ă©quilibre de fonctionnement. Ce processus de rĂ©silience, qui s’accompagne de nouvelles inscriptions neuronales, suppose une dĂ©pense Ă©nergĂ©tique accrue. En rĂ©alitĂ©, pour nous ADAPTER Ă  un nouvel environnement, pour rĂ©soudre une crise », nous n’avons pas d’autre choix que de modifier notre carte du monde, Ă©largir notre champ des possibles, les limites que nous fixons Ă  notre univers par le biais de nos croyances, ce qui finalement revient Ă  changer notre personnalitĂ© en mĂȘme temps que notre cadre de rĂ©fĂ©rence. C’est l’extraordinaire plasticitĂ© de notre cerveau, dont les voies neuronales sont en Ă©volution et en Ă©bullition permanente de notre naissance Ă  notre mort, qui rend ce changement possible. Une Ă©preuve de vie est ainsi une crise qui nous oblige Ă  sortir de notre zone de confort pour inventer une nouvelle version de nous-mĂȘmes. Le choc de l’annonce » de mon cancer Je venais d’avoir 40 ans lorsque l’on m’a diagnostiquĂ© dans le sein droit une tumeur cancĂ©reuse de la taille d’une mandarine. Maman d’une fillette de 13 ans, je m’étais mariĂ©e un an plus tĂŽt, nous venions d’emmĂ©nager dans une nouvelle maison et mon mari et moi dĂ©sirions un enfant ensemble. La vie en avait dĂ©cidĂ© autrement. AprĂšs une fausse couche vĂ©cue dans l’impuissance, mon corps avait fabriquĂ© cette tumeur en quelques semaines. Le jour de l’annonce des rĂ©sultats de la biopsie, les frontiĂšres de mon monde » ont volĂ© en Ă©clats. Ce que j’entendais ne pouvait juste pas ĂȘtre possible. Il Ă©tait impossible que cette phrase vous avez un cancer », puisse s’appliquer Ă  moi. Dans mon esprit j’avais vu partir de cette maladie plusieurs ĂȘtres chers, cancer signifiait mort. Et la perspective de ma propre finitude Ă©tait tout simplement quelque chose d’inconcevable. Violemment projetĂ©e face Ă  la pire de mes peurs, je n’avais pas d’autre choix que de lui faire face. Dans les jours qui ont suivi, on nous a annoncĂ© le protocole ablation du sein et des ganglions lymphatiques, chimiothĂ©rapie, radiothĂ©rapie et traitement par hormonothĂ©rapie pendant cinq ans. Comme la plupart des personnes confrontĂ©es au choc de l’annonce » d’une grave maladie, j’ai commencĂ© par m’effondrer. Je ne voulais parler Ă  personne. J’étais une victime. Je ne comprenais pas pourquoi ce coup du sort m’était tombĂ© » dessus. DĂ©cidĂ©ment, je n’avais pas mĂ©ritĂ© cela
Au fil des heures l’accablement s’est muĂ© en rĂ©volte. Non, vraiment c’était trop injuste. Je n’allais pas me laisser faire. De cette maladie ou moi, on allait bien voir qui aurait le dernier mot. J’étais bien dĂ©cidĂ©e Ă  faire face et Ă  combattre. Et puis, progressivement, au fil des jours, la colĂšre s’est apaisĂ©e et j’ai pu commencer Ă  accepter et Ă  comprendre. Plus jamais comme avant La maladie, ma mal-Ă -dit », n’avait rien d’une fatalitĂ© qui se serait abattue sur moi par malchance. Ce cancer n’était qu’un RESULTAT. Un rĂ©sultat de ma maniĂšre d’ĂȘtre au monde jusque-lĂ  de manger, de bouger, de respirer, de mes interactions avec mon environnement et de ma maniĂšre de gĂ©rer mes Ă©motions. En somme, c’était ma personnalitĂ© qui avait produit ce cancer. Je n’étais pas coupable, mais j’étais responsable. C’est Ă  dire que j’avais le POUVOIR d’effectuer des changements en vue d’obtenir des RESULTATS diffĂ©rents. Cette maladie n’était qu’un feed-back que mon systĂšme corps-esprit me renvoyait. Un peu comme on a besoin d’un miroir pour pouvoir arranger son apparence, j’avais pour le moment besoin d’elle pour rĂ©ajuster certains aspects de moi-mĂȘme que j’aurais difficilement pu voir autrement. Non, ce n’était pas un combat que j’allais devoir mener. Il serait tout aussi absurde de lutter contre une partie de soi-mĂȘme qui Ă  un moment donnĂ©, s’étant trouvĂ©e dans une impasse, avait eu besoin de fabriquer du cancer, que de s’en prendre Ă  un miroir parce notre apparence nous dĂ©plaĂźt. Je devais commencer par accueillir ce qui est » pour pouvoir cesser de lutter contre mon corps et commencer Ă  collaborer avec lui afin de le ramener vers la santĂ© globale. Le mĂ©decin oncologue qui m’avait prise en charge m’annonça que je devais me prĂ©parer Ă  ne plus jamais ĂȘtre comme avant ». Cette phrase, j’aurais pu l’interprĂ©ter comme un pronostic funeste. AccompagnĂ©e de mon mari et de ma famille, j’ai dĂ©cidĂ© de la considĂ©rer plutĂŽt comme un dĂ©fi Ă  relever. Non, bien sĂ»r que je n’allais plus jamais ĂȘtre comme avant », et heureusement d’ailleurs ! Ce cancer, c’était moi qui l’avais créé, avec MA personnalitĂ©. Si je restais la mĂȘme » il y avait un risque important de rĂ©cidive, les mĂȘmes causes risquant de produire les mĂȘmes effets. Il Ă©tait hors de question de me soigner » pour reconstruire Ă  l’identique. Non, j’allais profiter de ce tsunami pour reconstruire une plus belle version de moi-mĂȘme. En langue chinoise, le mot crise » signifie Ă  la fois danger » et opportunitĂ© ». Pour guĂ©rir, il fallait accueillir cette maladie comme une alerte, une invitation Ă  opĂ©rer des changements profonds qui en fin de compte dĂ©boucheraient je commençais Ă  en avoir l’intuition sur quelque chose de meilleur, une sorte de cadeau-cachĂ© ». Alors, oui Je ne serai plus comme avant. Je serai mieux qu’avant ! » Une fois cette dĂ©cision prise, mon parcours de guĂ©rison s’est transformĂ© en une belle aventure de dĂ©veloppement personnel et de retour Ă  soi. Des changements profonds Les premiers changements effectuĂ©s ont concernĂ© mon alimentation car il me semblait Ă©vident qu’il devait y avoir un lien entre ma façon de me nourrir et ma santĂ© cellulaire. Au fil des recherches et des lectures, j’en suis arrivĂ©e Ă  privilĂ©gier les aliments biologiques essentiellement d’origine vĂ©gĂ©tale et crus ou cuits Ă  basse tempĂ©rature. Je me suis Ă©galement intĂ©ressĂ©e au jeĂ»ne, pratiquĂ© notamment autour des sĂ©ances de chimiothĂ©rapie pour en limiter des effets secondaires. Moi qui avais toujours eu une vie trĂšs sĂ©dentaire, je me suis mise au sport marche rapide en forĂȘt et 10 km par jour de vĂ©lo d’appartement et j’ai travaillĂ© sur mon souffle Ă  travers des exercices respiratoires. J’ai pris plusieurs avis et constituĂ© ma propre Ă©quipe mĂ©dicale, en privilĂ©giant une approche intĂ©grative, associant la mĂ©decine officielle et les mĂ©decines dites alternatives homĂ©opathie et acupuncture notamment. Le protocole officiel ne m’a pas Ă©tĂ© nĂ©cessaire en totalitĂ©. Ma tumeur a finalement pu ĂȘtre opĂ©rĂ©e sans mastectomie ni sacrifice des ganglions lymphatiques et je n’ai pas suivi de traitement par hormonothĂ©rapie. GrĂące au soutien de mes proches, de ma famille, des thĂ©rapeutes extraordinaires que j’ai rencontrĂ©s sur ma route et des nombreuses recherches et lectures effectuĂ©es, je suis progressivement devenue actrice de mon parcours de retour vers la santĂ©. A la suite des soins officiels j’ai suivi pendant un an la cure Gerson, un protocole de dĂ©toxification massive visant Ă  restaurer le systĂšme immunitaire et les mĂ©canismes corporels d’auto-guĂ©rison. Pour guĂ©rir, pour passer de la rĂ©mission Ă  la guĂ©rison, il m’a fallu Ă©galement prendre en compte la dimension Ă©motionnelle, voire spirituelle de la maladie. La maladie du corps n’est que l’expression de la maladie de l’esprit. Le cancer est un dĂ©sordre cellulaire rĂ©sultant d’une sorte de perte de sens de L’UNITE. A un moment donnĂ© quelques cellules deviennent immortelles, se reproduisent Ă  l’infini et drainent Ă  leur profit les ressources de l’organisme, comme si elles Ă©taient assez folles pour oublier leur appartenance Ă  un TOUT dont leur survie dĂ©pend aussi. Dans la nature, la survie de l’ensemble prime toujours sur celle de la partie. C’est une loi universelle. C’est cette unitĂ© que mes cellules avaient perdu de vue, au risque de provoquer ma mort. A une autre Ă©chelle, moi aussi j’avais menĂ© ma vie comme si j’étais immortelle et selon une vision sĂ©parĂ©e de mon ego ». Pour guĂ©rir, c’est de cette vision que je devais me soigner. Un jour lors de l’avant-premiĂšre du film Le cancer, renaitre Ă  soi, rĂ©alisĂ© par RenĂ© et Camille VIEUX-FORT-GERMANY, quelqu’un m’a demandĂ© comment j’avais vaincu la mort ». Voici ma rĂ©ponse Je n’ai pas vaincu la mort. Je pense que l’on tombe malade parce qu’on refuse les cycles naturels de la vie, on rĂ©siste, on s’accroche, on veut retenir » et on s’oppose Ă  l’évolution permanente des choses et des ĂȘtres en permanente Ă©volution. On tombe malade parce qu’on refuse la mort et on guĂ©rit lorsqu’on arrive Ă  intĂ©grer la mort dans la vie. Le cancer est une invitation Ă  passer de la peur de la mort Ă  l’amour de la vie. » Mieux qu’avant Aujourd’hui, quatre ans se sont presque Ă©coulĂ©s depuis l’annonce de ce cancer, et je suis non seulement en bonne santĂ© bien qu’officiellement en rĂ©mission mais aussi plus vivante » et dynamique qu’avant. Cependant, la santĂ© n’étant pas un Ă©tat acquis une fois pour toutes mais un Ă©quilibre dynamique, le maintien de mon systĂšme immunitaire implique que je poursuive mon programme santĂ© et surtout que je communique Ă  chaque instant mon dĂ©sir de vivre Ă  mes cellules. D’une certaine façon, je suis condamnĂ©e au bonheur
 Je me rends compte que cette maladie a Ă©tĂ© une invitation Ă  me rĂ©-aligner sur mon chemin de vie et aussi une occasion de rĂ©flĂ©chir au SENS que je souhaitais dĂ©sormais accorder Ă  mon existence. Je suis enseignante. A l’époque oĂč je suis tombĂ©e malade, mon mĂ©tier avait commencĂ© Ă  me peser. AprĂšs quinze ans passĂ©s Ă  enseigner l’histoire-gĂ©ographie dans le mĂȘme collĂšge, je me sentais vĂ©gĂ©ter. J’étais fatiguĂ©e physiquement et moralement et avais perdu l’enthousiasme et la foi des premiĂšres annĂ©es. Il y avait en moi un dĂ©sir insatisfait d’expression, de contribution et de crĂ©ativitĂ©. Je sentais que le moment Ă©tait venu de lĂącher tout ça pour oser entreprendre autre chose, dans un autre cadre, avec plus de libertĂ©, mais le courage et la force me manquaient. Mon niveau Ă©nergĂ©tique diminuait. Je me sentais impuissante et de plus en plus coupable de ne pas rĂ©agir. La maladie est tombĂ©e Ă  pic. Du jour au lendemain, j’ai quittĂ© mon environnement professionnel pour un long face-Ă -face avec moi-mĂȘme. Ce n’était pas une fuite. Officiellement reconnue gravement » malade, j’en avais le droit ». Il m’apparaĂźt aujourd’hui avec Ă©vidence que cette parenthĂšse, cette pĂ©riode de retraite » qui m’a donnĂ© le temps de lire, de mĂ©diter et de me retrouver, a reprĂ©sentĂ© un bĂ©nĂ©fice secondaire » non nĂ©gligeable de la maladie. J’ai compris progressivement que le fait d’ĂȘtre une enseignante faisait partie de mon identitĂ©, de ce que certains pourraient appeler une mission de vie ». Certains sont des inventeurs, d’autres des artistes, des crĂ©ateurs, des soignants, et moi ce que j’aime faire et ce que je sais le mieux faire c’est transmettre. Cependant, le cadre dans lequel j’avais enseignĂ© jusque-lĂ  ne me convenait plus. J’avais un besoin profond de souplesse et de libertĂ©, et l’histoire, l’étude du passĂ©, ne m’apparaissait plus comme une prioritĂ©. J’avais envie d’enseigner aux autres ce qui m’apparaissait dĂ©sormais comme essentiel le moment prĂ©sent, le chemin qui mĂšne Ă  soi, le bonheur, la rĂ©ussite, la santĂ©, L’EXCELLENCE. C’est pourquoi, une fois rĂ©tablie, au moment de reprendre mon activitĂ© professionnelle, j’ai créé mon cabinet de coaching qui me permet aujourd’hui d’enseigner, d’écrire et de faire du conseil tout en me mĂ©nageant du temps libre pour continuer Ă  me ressourcer et Ă  rester centrĂ©e. Comme je l’ai dit aujourd’hui ma santĂ© dĂ©pend de mon dĂ©sir de vivre, du fait de me sentir utile et Ă  ma juste place. En contribuant Ă  rĂ©vĂ©ler en chacun la lumiĂšre qui est en lui, je la rĂ©vĂšle aussi chaque jour davantage en moi-mĂȘme, ce qui renforce mon bien-ĂȘtre en mĂȘme temps que celui des personnes que j’accompagne. Rechercher le sens positif des Ă©preuves de vie Aujourd’hui, j’aborde la vie avec enthousiasme et j’éprouve une immense gratitude envers cette Ă©preuve ce cancer, sans laquelle rien de cette merveilleuse aventure ne serait arrivĂ©. Les expĂ©riences de vie n’ont en fait d’autre rĂ©alitĂ© que celle que nous leur donnons Ă  travers les choix d’interprĂ©tation que nous faisons. Je suis persuadĂ©e que si j’avais continuĂ© Ă  penser cancer = mort, je ne serais plus lĂ  pour Ă©crire ces lignes. Si une Ă©preuve est vĂ©cue comme un coup du sort », un fatum qui s’abat sur nous par hasard, par malchance ou sous l’effet d’une punition divine, alors nous voilĂ  rĂ©duits Ă  l’impuissance et Ă  la souffrance car la solution est relĂ©guĂ©e hors de notre contrĂŽle ». Nous passons tous par ces stades de rĂ©volte et d’abattement oĂč il nous semble impossible d’accepter ce qui est ». Malheureusement, tant que nous sommes bloquĂ©s dans la rĂ©volte et le statut de victime », nous sommes piĂ©gĂ©s et ne pouvons commencer Ă  agir pour rĂ©parer et reconstruire. Cet Ă©tat est en outre associĂ© Ă  une chute de nos dĂ©fenses immunitaires qui nous rend vulnĂ©rable aux virus et aux infections, voire Ă  la prolifĂ©ration des cellules malignes. Tout simplement, parce que notre Ă©tat mental et Ă©motionnel informe notre corps que la vie ne vaut plus la peine d’ĂȘtre vĂ©cue ». C’est la raison pour laquelle une personne peut ĂȘtre brisĂ©e », anĂ©antie » ou ne pas se relever d’une Ă©preuve jusqu’à en mourir de chagrin ». Au contraire, il a Ă©tĂ© montrĂ© qu’aprĂšs le travail de deuil et de libĂ©ration Ă©motionnelle, lorsqu’une personne arrive Ă  donner un sens » Ă  ce qui lui arrive [1], voire Ă  dĂ©terminer sa part de responsabilitĂ© » et non de culpabilitĂ© » ! elle s’avĂšre plus Ă  mĂȘme non seulement de cicatriser ses blessures mais Ă©galement d’en sortir renforcĂ©e et grandie. Dans mon cas, une expĂ©rience de vie comme un cancer – un Ă©vĂ©nement a priori nĂ©gatif – s’est transformĂ©e en un tremplin –positif – vers une plus belle version de moi-mĂȘme. Pour conclure Les CRISES » sont des invitations au dĂ©veloppement personnel, des forces de rééquilibrage de la nature qui recĂšlent toujours un cadeau cachĂ© ». Je suis aujourd’hui persuadĂ©e qu’une Ă©preuve survient lorsqu’il y a une distorsion trop importante entre ce que nous sommes rĂ©ellement et la vie dont nous nous accommodons, les chemins de vie que nous avons empruntĂ©s et qui nous Ă©loignent de notre mission » de vie. RĂ©soudre sa crise, passer au travers de l’épreuve et en sortir grandi, suppose en rĂ©alitĂ© un travail de rĂ©-alignement et de retour Ă  soi. Il est tentant de se demander s’il est possible d’agir Ă  titre prĂ©ventif et s’il existe une maniĂšre d’aborder la vie qui puisse nous Ă©viter les Ă©preuves douloureuses. Ma conviction est que plus notre posture est rigide vis-Ă -vis des autres, des choses et de soi-mĂȘme, plus nous rendons nĂ©cessaires les cassures » brutales. Au contraire, lorsque nous adoptons une posture souple, d’acceptation et d’accueil, les Ă©preuves nous sont moins utiles. Et comme par ailleurs tout dans la nature est orientĂ© vers l’économie d’énergie, il est logique de penser que ces Ă©preuves puissent nous ĂȘtre -dans une certaine mesure- Ă©pargnĂ©es. L’ALIGNEMENT est source d’harmonie, de paix, de joie et de sĂ©curitĂ©. Les Ă©preuves n’ont d’autre fonction que de nous ramener vers notre centre. C’est la raison pour laquelle elles nous sont prĂ©sentĂ©es Ă  nouveau lorsque nous rĂ©sistons. Une Ă©preuve est une porte vers l’excellence. Chacun d’entre nous est libre, dĂšs Ă  prĂ©sent, de la maintenir fermĂ©e, ou de l’ouvrir doucement pour s’avancer en confiance et dans l’AMOUR vers une merveilleuse aventure de redĂ©couverte de soi. Roxana PRENVEILLE, formatrice et coach en dĂ©veloppement personnel de [1] Voir Ă  ce sujet l’ouvrage de Viktor E. Frankl DĂ©couvrir un sens Ă  sa vie avec la logothĂ©rapie. Recherches utilisĂ©es pour trouver cet article https//habitudes-zen net/les-epreuves-de-vie-un-tremplin-vers-lexcellence/ Articles similaires

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