jai pas connu papa mais mama elle a gérer. 19 Feb 2022
Et maintenant la suite... Le jour suivant mon anniversaire, nous allons, Papa, Maman et moi chez Olivier pour faire la connaissance d’ niĂšce est une pure merveille, petite, fragile et si jolie. Je ne me lasse pas de la cĂąliner et de la regarder. Maman va faire une mamie parfaite mĂȘme si elle n’est pas sa grand-mĂšre de sang. Ce soir-lĂ , j’ai rendez-vous prĂšs de la riviĂšre avec Quentin. Il est en retard mais lorsqu’il arrive, il ne s’embarrasse pas de prĂ©ambule - J’aimerais que tu quittes Bastien. Je veux que tu sois ma petite amie. - Tu m’as embrassĂ©e une fois sur le pas de ma porte et maintenant tu me donnes des ordres ! A part hier oĂč tu as daignĂ© venir Ă  ma fĂȘte d’anniversaire, tu m’as complĂštement ignorĂ©e. - Oui parce que tu Ă©tais la petite amie de Bastien ! Et puis ce n’est pas moi qui t’aie embrassĂ©e, c’est toi ! Je ne sais pas trop quoi en penser. Pourquoi Quentin ne se manifeste-t-il que maintenant ? - J’ai eu du mal Ă  m’en remettre, figure-toi. Je pensais que tu Ă©tais amoureuse de moi. - Mais je l’étais. Seulement j’ai cru que tu m’avais laissĂ© tomber. J’ai entendu dire que tu avais eu quelques aventures. - Tout cela n’est qu’un Ă©norme malentendu, j’en ai bien l’impression. Je t’aime de tout mon cƓur, MichĂšle et je voudrais que l’on soit officiellement ensemble. Comment ne pas fondre en entendant cela ? Quentin est l’homme que j’aime, je le sais. - Moi aussi je t’aime. C’est d’accord, je vais dire Ă  Bastien que c’est terminĂ©. - Magnifique ! Tu ne le regretteras pas, je te le promets. - Je suis si heureuse ! - Moi aussi ! Allons chez moi, tu veux bien ? Mais lorsque j’arrive chez lui, mon bel amoureux me conduit directement dans sa chambre... - Quentin ? Nous sommes dans ta chambre, lĂ ... - Oui. - J’ai pensĂ© que ce serait l’endroit idĂ©al pour fĂȘter nos retrouvailles dignement. - Tu as mal pensĂ©... - Je ne suis pas ce genre de fille. Et si tu penses cela de moi, je prĂ©fĂšre m’en aller. - Ne fais pas ça. Je peux ĂȘtre trĂšs maladroit parfois. Et tu es ma petite amie que j’aime. J’attendrai le temps qu’il faudra. Viens, on sort de ma chambre. Nous retrouvĂąmes Rose, la sƓur de Quentin, au salon. Elle Ă©tait trĂšs heureuse de me voir et encore plus heureuse de savoir que j’étais officiellement avec son frĂšre. - C’est comme si tu Ă©tais de ma famille maintenant. Mais il fallait que je parte. Quentin me prit enfin dans ses bras ! - Je t’aime MichĂšle ! Moi aussi. Je l’aimais comme une dingue et je n’arrĂȘtais pas de penser Ă  lui. Le lendemain, j’allai voir Bastien pour mettre un terme Ă  notre relation. Il m’accueillit chaleureusement, comme d’habitude. Il savait toujours quand j’allais bien ou mal. - Qu’est-ce qu’il y a MichĂšle ? Tu n’as pas l’air dans ton assiette... - Non. J’ai quelque chose de trĂšs difficile Ă  te dire. - Tu viens rompre, c’est ça ? Quentin t’a persuadĂ©e de le faire. - Il veut que je sois sa petite amie... Je ne peux pas avoir deux petits amis, Bastien... - Je n’étais pas bien comme petit ami ? - Si. Tu as Ă©tĂ© formidable. - Mais tu ne m’aimes pas... - Je suis dĂ©solĂ©e... - Je ne veux surtout pas te faire de mal. - C’est dĂ©jĂ  fait. Si tu veux mon avis, tu te trompes. Quentin n’est pas fait pour toi. Et je ne dis pas ça parce que je t’aime. Quelques semaines plus tard, Charles et Elsa se mariĂšrent. Le mariage eut lieu dans le jardin de la maison d’Elsa. La remise des alliances fut un moment magique. Il faisait beau et la cĂ©rĂ©monie nous emportait tous. Je m’empressai d’aller fĂ©liciter mon frĂšre avant qu’il ne soit accaparĂ© par le reste de la famille - Quel beau mariage tu as fait Charlie ! Ce jour-lĂ , nous eĂ»mes la surprise de dĂ©couvrir le gros ventre de Claire. - Je crois que ma sƓur est enceinte, avait dit Charles Ă  Elsa. - Mais elle l’est mon amour, c’est sĂ»r ! Claire Je pense qu’ils le savent tous maintenant ! Alistair C’est certain. Cela se voit comme le nez au milieu de la figure. Maman souhaita la bienvenue dans la famille Ă  Elsa. Quant Ă  Papa, je l’ai entendu dire Ă  Elsa que son mari ferait son bonheur. Je sais qu’il a raison. Quant Ă  mon bonheur, j’espĂšre qu’il se fera aussi un jour. Chaque fois que Quentin m’appelle, je me sens transportĂ©e de joie. Je suis une autre. Je l’aime tellement que, quoiqu’il dise, je suis toujours prĂȘte Ă  dire oui. Sauf pour aller dans sa chambre, mais cela, je ne me l’explique pas. Cette fois, il me demande de le rejoindre le samedi suivant au Jus de Crotale ». Je suis si heureuse que j’accepte tout de suite. Je ne peux m’empĂȘcher d’en parler avec Maman. - Est-ce que tu es sĂ»re de lui ma chĂ©rie ? - Oui. Il n’arrĂȘte pas de me dire qu’il m’aime et je l’aime si fort ! - Alors c’est qu’il doit ĂȘtre sincĂšre, non ? - Oui, il l’est. Et j’ai tellement envie qu’on ait un avenir ensemble ! Maman entendait ce que je lui disais sur l’instant. Pourtant je ne lui confiais pas mes doutes... - Alors fonce ma chĂ©rie ! Si tu es sĂ»re de lui, n’hĂ©site pas ! - Merci Maman. C’est ce que je voulais entendre. C’est justement ce que je voulais entendre. Mais je pense honnĂȘtement avoir orientĂ© sa rĂ©ponse. Je me suis donc rendu Ă  ce rendez-vous avec Quentin. J’avoue que je craquais Ă  chaque fois que je le voyais. Ses cheveux d’un roux flamboyant... Son regard... Mais j’avais dĂ©cidĂ© de ne pas me laisser faire. - Tu es en retard... - Peut-ĂȘtre. Mais tu es en retard chaque fois que nous nous voyons et je ne te dis rien. Cette fois, c’est moi. Ce n’est pas si grave, non ? - Non ça ne l’est pas. Je t’ai fait servir un verre. Tu l’acceptes ? - Avec plaisir. Je compte bien passer une bonne soirĂ©e. - Moi, je passe dĂ©jĂ  une bonne soirĂ©e puisque tu es lĂ  ! - Merci mon chĂ©ri... - Au fait, j’ai trouvĂ© un travail ! Je me lance dans le management. Je veux devenir un homme d’affaires reconnu. - Je pense que ce genre de travail t’ira trĂšs bien. Moi, j’ai envoyĂ© plusieurs CV pour des postes administratifs. J’espĂšre que j’aurais au moins une rĂ©ponse positive. Je ne pouvais pas lui dire que j’étais en plein recrutement Ă  l’agence la SociĂ©tĂ© d’Investigations des Missions SecrĂštes. J’avais dĂ©jĂ  obtenu trois entretiens et ma candidature Ă©tait en bonne voie. Le fait d’ĂȘtre l’arriĂšre-petite-fille de Christophe Chevalier m’avait beaucoup aidĂ©e. On parlait encore de lui dans la sociĂ©tĂ©. J’étais, par contre, tenue Ă  une confidentialitĂ© absolue. Nous parlons ici des Services Secrets du pays. - C’est formidable ! J’avoue que cela me plait beaucoup. - Vraiment ? - Oui. Avoir une jolie secrĂ©taire Ă  mes cĂŽtĂ©s lors des dĂźners avec les collĂšgues ou mes supĂ©rieurs, sera de trĂšs bon ton. Je n’en revenais pas ! - Je n’aurais pas aimĂ© avoir une compagne qui ait un mĂ©tier plus important que le mien... - Tu ne serais pas un peu macho par hasard ? - Un petit peu, c’est vrai. Tu m’aimes quand mĂȘme j’espĂšre ? - Bien sĂ»r ! AprĂšs notre rendez-vous, Quentin se proposa de me raccompagner chez moi mais je refusai. Je voulais prendre l’air. Ces airs de macho m’avaient agacĂ©e mais je ne pouvais m’empĂȘcher de l’aimer. Cet endroit me permettait de rĂ©flĂ©chir. C’est ici que Papa nous avait tous rĂ©unis pour nous informer de la mission familiale, mission que je devais Ă  mon tour accomplir. Un de ses objectifs me paraissait particuliĂšrement difficile je devais me marier deux fois. J’avais beaucoup de mal Ă  l’envisager. L’amour que j’ai pour Quentin est si fort que je sais que si nous nous marions, ce sera pour la vie. La mission n’irait donc pas Ă  son terme et le monde resterait tel qu’il est aujourd’hui avec la possibilitĂ© maintenant de pouvoir nous dĂ©tendre dans des saunas, de nous faire masser ou de mĂ©diter. Ce n’est peut-ĂȘtre pas si terrible que cela aprĂšs tout. L’important n’est-il pas d’ĂȘtre heureux ? Plus j’y pense, plus je me dis que le CrĂ©ateur a choisi la mauvaise personne... Mais, Il ne se trompe jamais, dit-on. Mes pensĂ©es furent interrompues par des bruits de pas derriĂšre moi. - Bonsoir, MichĂšle. - Bastien ! Qu’est-ce que tu fais ici ? - J’étais au Jus de Crotale. Je t’ai vue avec Quentin. Il est parti et il t’a laissĂ©e toute seule. - Il ne m’a pas laissĂ©e toute seule. Je voulais prendre l’air seule. C’est diffĂ©rent. - J’ai entendu quelques bribes de votre conversation... Ce type te rabaisse MichĂšle, t’en rends-tu compte ? - PremiĂšrement, ce ne sont pas tes affaires et deuxiĂšmement, je crois tu es jaloux ! - Mais pas du tout ! Je veux t’ouvrir les yeux ! C’est pour ton bien que je dis ça ! - Alors oublie tout ce qui concerne mon bien ! - Ok ! De toute façon, je n’étais pas venu te parler pour ça ! - TrĂšs bien ! Alors tu es venu pour quoi au juste ? - J’organise une fĂȘte dimanche. J’aurais aimĂ© que tu sois lĂ . - Je ne pourrai pas, dĂ©solĂ©e... J’ai d’autres projets pour dimanche. - MĂȘme pour fĂȘter mon embauche ? - Ecoute Bastien, je crois que le mieux est que nous ne nous voyons plus. Je te fais du mal et je ne veux plus de ça. - Ne t’en fais pas... J’ai compris. Tu ne me reverras plus. Je ne rĂ©pondis rien. Je l’avais fait suffisamment souffrir comme ça. Et je souffrais moi aussi de le voir ainsi car, mĂȘme si je n’étais pas amoureuse de lui, j’avais tout de mĂȘme des sentiments pour lui. Je le regardai partir. Il me manquera. Je ne revis plus Bastien. Je passais la majeure partie de mon temps avec Quentin qui Ă©tait pris par son travail mais me consacrait tout son temps libre. Je gardais aussi rĂ©guliĂšrement ma niĂšce Emilie afin qu’Olivier et Amandine puissent souffler un peu. J’avais eu deux entretiens supplĂ©mentaires Ă  la J’en Ă©tais Ă  cinq ! Maman commençait Ă  se poser des questions car j’avais dit Ă  toute la famille que c’était un postulat pour une place d’adjointe de direction dans une grande imprimerie. - Cinq entretiens pour une imprimerie, c’est beaucoup, non ? - Je trouve aussi. Je pense que c’est parce qu’ils travaillent beaucoup Ă  l’exportation. - C’est possible en effet. Ils veulent ĂȘtre sĂ»rs de qui ils embauchent. - Je crois avoir vu tous les chefs de la sociĂ©tĂ© ! Jusque-lĂ , j’ai passĂ© les entretiens avec succĂšs. J’espĂšre que le dernier aura Ă©tĂ© aussi porteur que les prĂ©cĂ©dents. - J’espĂšre pour toi ! Avec tout le mal que tu te donnes pour cette imprimerie ! - Ça, tu peux le dire ! Et voilĂ , je devais mentir. J’imaginais alors ce que devait ressentir mon arriĂšre-grand-pĂšre lorsque lui aussi se retrouvait dans l’obligation de mentir Ă  sa famille. Mais c’est le mĂ©tier qui nous l’imposait. Et je connaissais ses contraintes dĂšs le dĂ©but. - J’ai confiance en toi ma chĂ©rie ! Tu vas le dĂ©crocher cet emploi. - Merci Maman. C’est important pour moi. Quelques jours plus tard, j’avais enfin une bonne nouvelle Ă  annoncer Ă  mes parents la SociĂ©tĂ© d’Investigations des Missions SecrĂštes m’avait officiellement recrutĂ©e en tant qu’agent de terrain. Bien sĂ»r, je leur annonçais mon embauche au poste d’adjointe de direction dans cette grande imprimerie dont je leur avais parlĂ©. Ils Ă©taient fou de joie. - Je l’savais, ma chĂ©rie ! - Et tu commences quand ? - Lundi en huit. Je dĂ©cidais de profiter de la semaine qui me restait avant de travailler pour aller dĂ©couvrir le centre de bien-ĂȘtre d’Oasis Spring, ce fameux lieu qui est arrivĂ© dans notre monde aprĂšs que Papa eĂ»t rĂ©ussi sa mission. J’invitais Claire. Ma sƓur Ă©tait en fin de grossesse et elle n’en pouvait plus. Un peu de dĂ©tente lui ferait le plus grand bien. Elle me raconta combien Alistair Ă©tait attentionnĂ© avec elle et, bien Ă©videmment, la conversation dĂ©via sur Quentin. Ma sƓur voulait savoir oĂč j’en Ă©tais dans ma relation avec lui. Je lui dis combien nous nous aimions et lui expliquai que Quentin me consacrait tout son temps libre. Il ne voulait plus me quitter. Nous discutĂąmes ainsi pendant des heures, jusqu’à la tombĂ©e de la nuit. - Lucie bouge, dit soudain Claire - Lucie ? - Oui, nous allons avoir une fille ! Touche mon ventre ! - C’est impressionnant ! - C’est mĂȘme magique. Tu verras quand ce sera ton tour ! Mais je me disais que mon tour n’arriverait pas tout de suite. Lorsque Claire me laissa pour s’en retourner chez elle, je dĂ©cidai de suivre le cours de yoga du soir. Dans son Ă©tat Claire ne pouvait pas s’adonner pleinement aux activitĂ©s proposĂ©es par le centre de bien-ĂȘtre et je ne m’étais pas sentie de la laisser. Je dĂ©couvris que certaines postures Ă©taient plutĂŽt faciles... ...tandis que d’autres Ă©taient particuliĂšrement compliquĂ©es mais le yoga me plaisait beaucoup. Lorsque je rentrai Ă  la maison, Papa m’attendait dans ma chambre mais, j’entendis le vibreur de mon tĂ©lĂ©phone portable. C’était Quentin. - Je dois rĂ©pondre Papa ! Tu ne m’en veux pas ? - Fais, ma chĂ©rie, fais. - Allo ! Oui... Oui, ma journĂ©e s’est bien passĂ©e... Ecoute, je suis avec mon pĂšre, lĂ . On se rappelle plus tard ?... Oui... D’accord... Moi aussi mon amour. Bonne nuit. - Ton amoureux, n’est-ce pas ? Cela m’a l’air sĂ©rieux... - Oui trĂšs. Tu m’attendais, Papa ? Tu voulais me parler ? - Et bien moi aussi je voulais savoir comment s’était passĂ©e ta journĂ©e, c’est tout ! Alors le centre de bien-ĂȘtre ? - Super ! - Claire n’a pas pu se rendre au cours de yoga. Il n’est pas autorisĂ© aux femmes enceintes comme beaucoup d’autres activitĂ©s. - Et qu’avez-vous fait alors ? - Nous sommes restĂ©es discuter au bord de la piscine. C’était trĂšs agrĂ©able. - N’as-tu pas Ă©tĂ© trop déçue ? Cela fait un moment que tu voulais dĂ©couvrir ce nouveau lieu... - Pas du tout. J’y retournerai. En plus j’ai suivi un cours de yoga quand Claire est partie. J’ai adorĂ© ! - Le CrĂ©ateur savait ce qu’il te plairait... La mission n’est jamais une corvĂ©e - J’en suis sĂ»re. D’ailleurs j’y retournerai tous les dimanches comme Il le demande. J’ai encore tellement de choses Ă  dĂ©couvrir. - J’en suis heureux. Tu as l’air de prendre vraiment notre mission au sĂ©rieux. - Bien sĂ»r ! Et je le fais avec plaisir. Je le faisais avec grand plaisir car la mission Ă©tait importante et ma tĂąche n’en Ă©tait que plus aisĂ©e car elle me correspondait complĂštement. Papa avait raison. Le CrĂ©ateur savait. Cependant, je ne pouvais m’empĂȘcher de penser Ă  la consigne numĂ©ro cinq qui impliquait de me marier au moins deux fois. Comment le CrĂ©ateur avait pu m’imposer une telle directive. Il ne devait pourtant pas ignorer Ă  quel point j’aimais Quentin et Ă  quel point l’amour peut ĂȘtre irraisonnable. Il n’était pourtant dans l’intĂ©rĂȘt de personne de me voir Ă©chouer... Les oreilles dans l’eau, complĂštement dĂ©tendue et absorbĂ©e par mes pensĂ©es, je n’entendis pas Maman arriver et tenter de m’entretenir. LassĂ©e d’attendre, elle me rejoignit dans la piscine. Puis nous finĂźmes par sortir de l’eau pour discuter - Tu avais quelque chose d’important Ă  me dire ? - Non, absolument pas. Mais tu es trĂšs prise par ton travail et nous n’avons plus le temps de discuter. Alors je voulais en profiter. Comment va ton boulot ? - TrĂšs bien ! Je m’éclate. Le fait que l’imprimerie ait de gros contrat ne me laisse pas le temps de m’ennuyer. - J’étais sĂ»re que ton travail te plairait ! Tu as mis tellement d’enthousiasme Ă  obtenir ton poste qu’il ne pouvait en ĂȘtre autrement. - Certains pourraient penser qu’il s’agit d’un travail tranquille et barbant mais ce n’est pas le cas ! Mon pĂšre arriva Ă  ce moment-lĂ . Maman m’abandonna Ă  mes mensonges obligĂ©s pour aller Ă  sa rencontre. Ces deux-lĂ  s’aimaient si fort qu’il leur Ă©tait impossible de se voir sans se blottir dans les bras l’un de l’autre. J’espĂšre que mon amour avec Quentin ressemblerait au leur. - Alors, comment ça va, ma puce ? Comment te sens-tu face Ă  cette consigne du CrĂ©ateur qui te dit de te marier au moins deux fois ? La question de mon pĂšre me surprit. - Pas trĂšs Ă  l’aise, je dois dire... - Je m’en doute. Je te sais trĂšs amoureuse de Quentin. T’a-t-il fait sa demande ? - Non, mais s’il le fait ? Que dois-je faire ? - Epouse-le. Je n’en croyais pas mes oreilles... - SincĂšrement ? Tu sais ce que cela implique ? - Oui je le sais MichĂšle. Et j’ai aussi Foi en notre CrĂ©ateur. - Mais si je l’épouse, ce sera pour la vie ! Hors de question de me marier avec un autre ! - Aie confiance en notre CrĂ©ateur ! Tu aimes Quentin, Ă©pouse-le. Le CrĂ©ateur te dira quoi faire ensuite. N’aie jamais peur et suis la mission. J’avais Foi en notre CrĂ©ateur bien sĂ»r. Mais en cet instant, seule la bĂ©nĂ©diction de mon pĂšre suivre...
Sidevenir maman a Ă©tĂ© une vraie rĂ©vĂ©lation pour Sophie Kune, tout ne s’est pas fait si simplement. L’accouchement Ă©prouvant, les rendez-vous qui s’éternisent, les appels en catastrophe au papa pour qu’il aille chercher le fiston Ă  la crĂšche avant la fermeture, l’organisation du quotidien, entre les papiers, les rendez-vous
InvitĂ©InvitĂ©Dim 15 Jan 2012 - 1657La petite louve hivernale Ă©tait partie en balade. Maman Herenya avait des choses Ă  faire alors elle lui avait donnĂ© l'autorisation de sortir de la taniĂšre. A condition qu'elle ne sorte pas du territoire hivernal. La petite Meneldil avait opinĂ© du chef et Ă©tait partie sans se faire trop de soucis. Les autres loups du clan ne lui feraient pas de mal. Souvent, ils savaient qui elle Ă©tait. Elle se promenait souvent avec sa maman. Elle ne savait pas trop oĂč aller mais quelque chose avait retenu son regard alors qu'elle allait elle ne savait trop oĂč. Une Ă©trange construction en pierre s'Ă©levait vers le ciel. La petite louve s'avança vers l'Ă©trange chose. Elle n'Ă©tais jamais venue par ici. Elle ne connaissait pas cette endroit et sa curiositĂ© de louveteau Ă©tait bel et bien Ă©veillĂ©e. Elle voulait savoir ce que c'Ă©tait que ça. MĂȘme si cela faisait un peu peur. Elle aurait bien aimĂ© que maman ou quelqu'un d'autre soit avec elle.°ArrĂȘte de penser comme une mauviette !° se donnant du courage elle s'avança pas Ă  pas de l'Ă©trange construction. Les pierres n'Ă©taient pas comme celles de d'habitude. Elles Ă©taient rectangulaires et pas toutes irrĂ©guliĂšres comme elles l'Ă©taient ailleurs sur le territoire. Comment cela se faisait-il ? Meneldil fit le tour de la chose. Elle Ă©tait toute ronde mais avec des trous dedans. La petite louve aurait bien voulu entrer. Elle aurait voulu mais cela lui faisait un peu peur. Elle avait peur de ne pas ressortir ou, peur irrationnelle, de trouver un monstre se cachant des la pĂ©nombre. Elle ne savait pas quoi faire. Si seulement elle avait eu quelqu'un pour explorer la tour avec elle ... Cela aurait mis fin Ă  toutes ses peurs. Qu'elles soient ou illogiques et irrationnelles n'empĂȘchaient pas qu'elles soient louve marchait de long en large devant l'ouverture. Elle tentait de se donner du courage, de bonnes raisons d'y aller. Elle tentait de se fĂącher, de se dire qu'elle devait y aller si elle voulait devenir un jour une Alpha sans peur mais il n'y parvenait pas. C'Ă©tait bien trop dur. Les monstres qui se cachaient peut-ĂȘtre lĂ  ne faisaient pas de bruit. Meneldil prit une grande inspiration et, l'air dĂ©terminĂ©, elle posa une patte dans la tour. Puis une autre. Il ne se passait toujours rien. Elle se dĂ©tendait un peu lorsqu'elle entendit un bruit. Elle eut un Ă©norme sursaut et sortit prĂ©cipitamment de la tour. Mais, le bruit ne provenait pas de l'intĂ©rieur. Il provenait de l'extĂ©rieur ... InvitĂ©InvitĂ©Mer 18 Jan 2012 - 100Je traversais les Territoires ennemis pour me rendre en Territoire Neutre, au calme. Je venais d'entrer sur me Territoire Hivernal, et avait parcouru quelques kilomĂštres lorsque j'eu envie de faire un dĂ©tour par la tour de garde d'Amon Hen. J'y avais fait une petite sieste rapide, parcourue de rĂȘves irrĂ©els et effrayants, comme d' m'Ă©tais rĂ©veillĂ© en sursaut, comme d'habitude. Puis j'Ă©tais montĂ© en haut de la tour, en dissimulant mon odeur en m'entourant d'un tourbillon de vent. Je savais que je risquais gros si je me faisais attraper sur ce Territoire. D'un cĂŽtĂ©, il y avait Kiba, Alpha Hivernal, de l'autre cĂŽtĂ©, Ypso, Alpha Automnal. PlutĂŽt que d'affronter leur colĂšre, je me serais jetĂ©e dans le lac des murmures. C'est revenons Ă  nos affaires. Au bout d'une heure Ă  regarder le paysage qui s'offrait Ă  moi depuis cet endroit, j'Ă©tais redescendue, toujours protĂ©gĂ©e et dissimulĂ©e par un tourbillon de vent. Je m'Ă©tais assise sur le cĂŽtĂ© de la Tour et m'Ă©tais nettoyĂ© les pattes, des morceaux de la mousse qui poussait sur les marches s'Ă©taient accrochĂ©s entre mes fis le tour de la Tour, et l'odeur d'un louveteau Hivernal me parvint. Mon coeur eut un ratĂ©, mais je me ressaisie. Je n'avais rien Ă  craindre, ce n'Ă©tait qu'un louveteau aprĂšs que j'arrivais devant les marches qui menaient au sommet de la Tour de garde, je marchais sur une brindille, qui craqua. Le bruit fut encore plus bruyant par le fait qu'il rĂ©gnait un silence total. Je me figeais, pĂ©trifiĂ©e. J'entendis un petit cri de surprise Ă  l 'intĂ©rieur de la Tour, signe d'un sursaut. J'aperçu une petite forme sombre, tendue, apeurĂ©e, arrĂȘtĂ©e au milieu d'une marche. À peine l'avais-je aperçu qu'elle bondissait en dehors de la Tour, et je sautais sur le cĂŽtĂ©. Elle avait l'air paniquĂ©e, reniflant de tous cĂŽtĂ©s. Elle ne m'avait pas vu, mais je sortais de l'ombre et me dressais devant elle, mes longues pattes Ă©lancĂ©es fermement plantĂ©es dans le sol. Je dis, calme et rassurante- Excuse-moi, je t'ai fait peur, et ce n'Ă©tait pas mon intention. Je ne savais mĂȘme pas que tu Ă©tais lĂ . De toute maniĂšre, j'allais Ă  ce moment-lĂ  que je remarquais que son odeur Ă©tait plus forte, et son port de tĂȘte diffĂ©rent. Je pensais immĂ©diatement qu'elle devait ĂȘtre la fille d'un Alpha, et en l'occurence celle de l'Alpha de l'Hiver, et gĂ©missais intĂ©rieurement. Mince alors! Il fallait que je tombe sur un louveteau, qui plus est la fille d'un Alpha, alors que j'avais juste voulu profiter de la vue! Plus de dĂ©tours inutiles Ă  l'avenir, promis. InvitĂ©InvitĂ©Ven 20 Jan 2012 - 2132"- Excuse-moi, je t'ai fait peur, et ce n'Ă©tait pas mon intention. Je ne savais mĂȘme pas que tu Ă©tais lĂ . De toute maniĂšre, j'allais partir."Le cƓur de la jeune louve battait Ă  deux cent Ă  l'heure. Qui Ă©tait cette louve brune ? Elle ne devait pas ĂȘtre hivernale parce que les hivernaux Ă©taient plutĂŽt clairs. Quoique, pas toujours. Elle mĂȘme Ă©tait bien noire alors elle n'avait rien Ă  dire de ce cĂŽtĂ© lĂ . Elle tenta de calmer les battements dĂ©sordonnĂ©s de son cƓur. Pourquoi avait-il fallut que cette louve surgisse juste alors qu'elle entrait dans la tour ? Elle ne pouvait pas arriver plus tĂŽt alors qu'elle Ă©tait encore Ă  l'extĂ©rieur non ? Mais bon, ce n'Ă©tait pas grave. Elle avait l'air assez gentille mĂȘme si son odeur Ă©tait assez inhabituelle. Elle n'aurait su dire exactement pourquoi. Peut-ĂȘtre Ă©tait-elle rĂ©ellement d'un autre clan mais elle ne pouvait pas en ĂȘtre sĂ»re. Elle ne parvenait pas encore trĂšs bien Ă  diffĂ©rencier les odeurs qu'elle n'avait jamais senties. Et elle n'avait jamais eu l'occasion de rencontrer des loups des autres clans. Maman lui avait dit de ne pas s'aventurer sur les autres territoires parce que c'Ă©tait dangereux. Et qu'il ne fallait pas qu'elle soit blessĂ©e. Et puis, lorsqu'on appelait maman pour raccompagner un intrus elle n'avait jamais le droit de venir. Meneldil ne savait pas quoi faire. Elle avait peur de faire une erreur. Les erreurs elle n'avait pas vraiment le droit d'en faire. Elle savait que si elle en faisait maman serait déçue. Elle devait faire des efforts. Être presque parfaite. Finalement, elle sourit Ă  la louve C'est pas grave mais c'est que j'avais peur qu'il y ait un monstre dans la tour alors j'ai eu un peu peu Ă©tait un trĂšs joli euphĂ©misme mais elle n'allait sĂ»rement pas l'avouer Ă  la louve inconnue. Elle lui adressait peut-ĂȘtre la parole mais elle ne savait toujours pas qui elle Ă©tait rĂ©ellement et si elle pouvait lui faire confiance. Elle se demanda soudain si elle n'Ă©tait pas une Tueuse venue la tuer pour faire de la peine Ă  papa et maman. Elle jeta un regard craintif vers la louve, n'osant confier ses peurs Ă  voix haute. Elle ne voulait pas sembler faible. Maman ne l'avait pas Ă©duquĂ©e comme une faible. Il fallait qu'elle se montre digne d'elle. Digne de ce qu'elle lui avait appris. Parce qu'elle l'aimait sa maman. Papa aussi, mais c'Ă©tait pas pareil. Il Ă©tait moins souvent avec elle, plus occupĂ©. InvitĂ©InvitĂ©Ven 20 Jan 2012 - 2242J'entendais les battements prĂ©cipitĂ©s du coeur de la jeune louve. Elle semblait intriguĂ© par moi et mon odeur aussi sans doute. Elle devait avoir eu vraiment peur pour que son coeur batte aussi fort. Je ne me savais pas aussi impressionnnante et bout de quelques secondes, je n'entendais plus son coeur, et elle Ă©tait plus me sourit et dit- C'est pas grave mais c'est que j'avais peur qu'il y ait un monstre dans la tour alors j'ai eu un peu peur.° Un monstre! Quelle idĂ©e!°DĂ©cidĂ©menet, il n'y avait que les louveteaux pour s'imaginer des histoires pareilles, avec monstres et autres. Bien sĂ»r, on parlait beaucoup des monstres en ce moment, plus particuliĂšrement du monstre du volcan, vaincu par Ypso et Kiba, mais tout de qu'il en soit, j'Ă©tais maintenant sĂ»re que ce petit bout de chou Ă©tait bien la fille des Alphas Hivernaux. Je ne savais pas pourquoi, mais j'en Ă©tais reportais mon attention sur le louveteau, qui me regardait craintivement, l'air pensive. Je dis- Je suis une Automnale, une Tueuse plus exactement. Je la rassurais immĂ©diatement, craignant qu'elle ne prenne peur et s'enfuie- Je ne suis pas lĂ  pour te faire du mal, ne t'inquiĂštes pas petite. Je passais par lĂ , et j'ai eu envie de m'arrĂȘter ici pour un peu de temps, quelques heures Ă  peu prĂšs. Je vais m'en aller bientĂŽt, tout de suite mĂȘme, si tu veux?J'espĂ©rais qu'elle me retiendrait, j'avais envie de rester un peu et de faire sa connaissance. InvitĂ©InvitĂ©Sam 21 Jan 2012 - 1407"- Je suis une Automnale, une Tueuse plus ! Elle avait bien raison quand elle avait pensĂ© que la louve n'Ă©tait pas une hivernale. Ses poils Ă©taient trop sombre et son odeur trop bizarre. Enfin, pas bizarre bizarre, juste trĂšs inhabituelle pour elle qui ne rencontrait presque jamais personne. Par contre, la fin de sa phrase lui fit peur. TrĂšs peu mĂȘme. Elle se demanda si elle ne devait pas s'enfuir. Elle Ă©tait peut-ĂȘtre bien venue pour la tuer et que papa et maman soufrent ! Mais elle, elle ne voulait pas mourir ! Elle Ă©tait encore trop petite. C'Ă©tait que les vieux loups qui mouraient. Pas les petits louveteaux ... Enfin, il parait que ça arrivait mais elle n'en avait jamais vu. Cependant, la louve brune ne lui laissa pas le temps de filer. Elle avait du voir le dĂ©but de tremblement qui allait agiter ses petites pattes encore trop frĂȘles pour qu'elle puisse se battre ou courir longtemps et sur de longues distances."- Je ne suis pas lĂ  pour te faire du mal, ne t'inquiĂštes pas petite. Je passais par lĂ , et j'ai eu envie de m'arrĂȘter ici pour un peu de temps, quelques heures Ă  peu prĂšs."Meneldil ne savait pas si elle pouvait vraiment croire sur parole la louve. AprĂšs tout tuer ça devait ĂȘtre quelque chose d'habituel pour elle. Alors que la jeune louve, elle, n'avait jamais vraiment vu de choses violentes. Parce que maman prenait soin d'elle et la protĂ©geait tout le temps. La jeune louve se dit qu'elle pouvait peut-ĂȘtre la croire ... Parce que dans sa voix elle sentait de la gentillesse. Et puis, si elle s'Ă©tait arrĂȘtĂ©e aussi longtemps ici c'Ă©tait parce qu'elle devait aimer le territoire hivernal alors elle ne pouvait pas ĂȘtre que mauvaise."- Je vais m'en aller bientĂŽt, tout de suite mĂȘme, si tu veux?"La louve blanche et noire prit le temps de rĂ©flĂ©chir quelques secondes. Elle Ă©tait sortie pour voir des choses nouvelles. Un louve d'un autre clan faisait partie des choses nouvelles alors elle ne voulait pas vraiment qu'elle s'en aille. En plus que papa et le chef des automnaux ils s'entendaient assez bien depuis qu'ils avaient tuĂ© le vilain monstre qui Ă©tait cachĂ© dans le Moi j'aimerai bien que tu restes avait prononcĂ© ces mots avec toute son innocence enfantine. Elle avait tellement envie d'en apprendre plus sur les autres clans. C'Ă©tait important pour elle de tout connaĂźtre d'eux. Parce qu'elle devrait peut-ĂȘtre leur parler quand elle serait plus grande. Autant faire en sorte de dĂ©couvrir comme ils Ă©taient avant mĂȘme d'ĂȘtre Tu t'appelles comment ? Et c'est comment dans ton territoire ? InvitĂ©InvitĂ©Sam 21 Jan 2012 - 1845Pendant quelques secondes qui pourraient m'ĂȘtre fatales si un hivernal passait par lĂ , la petite louve sembla peser le pour et le contre. Elle devait se demander si elle pouvait m'accorder sa confiance. Moi-mĂȘme, je n'en Ă©tais pas sĂ»re, hĂ©las. La loupiotte dit, tellement innocente qu'on lui aurait donnĂ© le bon Dieu sans confession- Moi j'aimerai bien que tu restes souris intĂ©rieurement, elle me rappelait moi, au mĂȘme Ăąge. J'Ă©tais innocente, et ne prenait pas conscience des rivalitĂ©s, difficultĂ©s de la vie. Pourtant, j'avais appris, peut-ĂȘtre trop tĂŽt, que la vie n'Ă©tait pas un long fleuve tranquille. J'espĂ©rais que cette adorable petite resterait Ă  l'Ă©cart de tout cela, du moins jusqu'Ă  ce qu'elle soit en Ăąge de comprendre du moins. La petite louve demanda- Tu t'appelles comment ? Et c'est comment dans ton territoire ?Je souris, m'asseyais, puis rĂ©pondais, rĂ©signĂ©e - Je ne suis pas sĂ»re de pouvoir rĂ©pondre Ă  ta premiĂšre question, cela risquerait de me mettre en sĂ»re qu'elle serait déçue, alors j'ajoutais- Mais je peux te parler du Territoire Automnal. Il est grand, magnifique. Autant qu'ici. MĂȘme si Ă  mes yeux, c'est plus beau chez moi. LĂ -bas, tout est marron, orange, jaune, rouge. Il y a l'odeur de la brume, de l'humus, de la terre retournĂ©e, des feuilles mortes et mouillĂ©s. C'est trĂšs souris, revoyant dans ma tĂȘte chaque parcelle du Territoire Automnale. Finalement, je n'irais peut-ĂȘtre pas en territoire neutre, peut-ĂȘtre que je rentrerais directement tout compte fait. InvitĂ©InvitĂ©Dim 22 Jan 2012 - 1909La louve automnale refusa de dĂ©cliner son identitĂ©. Meneldil fit une moue boudeuse. Elle n'aimait pas qu'on ne rĂ©ponde pas Ă  ses questions. Maman l'avait habituĂ©e Ă  toujours lui rĂ©pondre. Elle ne comprenait pas qu'on puisse lui cacher des choses. Elle ne l'acceptait pas. Elle pensait qu'elle ne voulait pas le lui dire juste parce qu'elle Ă©tait petite. Parce que les adultes ils cachaient souvent des choses aux petits. Mais pas maman. Et puis, en plus, la grande louve elle devait pas pouvoir craindre grand chose d'elle. Elle Ă©tait juste une toute petite louve de rien du tout elle Ă©tait pas ce qu'on pourrait appeler une menace. Surtout que les tueurs Ă©taient des loups trĂšs forts."- Mais je peux te parler du Territoire Automnal."Ah ces mots les oreilles de la jeune louve se dressĂšrent et elle cessa de bouder. Chouette ! La louve allait quand mĂȘme rĂ©pondre Ă  une de ses questions. Et c'Ă©tait quand mĂȘme celle qui l'intĂ©ressait le plus il fallait bien l'avouer. Le nom de la louve Ă©tait pas trĂšs important mais savoir Ă  quoi ressemblait les autres territoires Ă©tait une question qu'elle se posait souvent. Les grands lui avaient dit que tous Ă©taient trĂšs diffĂ©rents du territoire estival. Et que le territoire neutre Ă©tait le plus Ă©trange parce que les saisons se dĂ©roulaient normalement. Ce n'Ă©tait pas tout le temps la mĂȘme qui rĂ©gnait. Meneldil comprenait bien que les saisons se devaient de se laisser place l'une aprĂšs l'autre mais elle avait tout de mĂȘme pris l'habitude de ne vivre que dans un hiver Ă©ternel. C'Ă©tait quelque chose qu'elle jugeait naturel."- Il est grand, magnifique. Autant qu'ici. MĂȘme si Ă  mes yeux, c'est plus beau chez moi. LĂ -bas, tout est marron, orange, jaune, rouge. Il y a l'odeur de la brume, de l'humus, de la terre retournĂ©e, des feuilles mortes et mouillĂ©s. C'est trĂšs beau."La petite louve avait un peu du mal Ă  apprĂ©hender cette dimension des choses. Pour elle les arbres n'avaient pas vraiment de feuilles et souvent la vĂ©gĂ©tation de son territoire Ă©tait juste rase pour lutter au mieux contre le froid. Alors imaginer ces petites plantes rabougries rouge, jaune et orange Ă©tait trĂšs Ă©trange. Et puis, elle ne savait pas ce que pouvait sentir l'humus. Ici la terre Ă©tait tout le temps gelĂ©e et ne dĂ©livrait donc pas beaucoup d'odeurs. La petite louvĂ© rĂ©pondit en toute C'est normal que t'aimes mieux ton chez toi que ton chez moi. Sinon ça serait pas ton chez parlait avec son langage encore un peu enfantin malgrĂ© son adolescence. Elle avait encore un peu de mal Ă  faire de jolie phrases bien construites. Mais elle savait qu'un jour elle y arriverait. Elle ne se faisait pas trop de soucis pour ça. Elle y arrivait bien quand elle faisait attention. Le problĂšme Ă©tant qu'elle ne faisait pas toujours J'irai visiter les autres territoires quand je serai grande. Mais que quand je serai grande parce que Maman elle a dit que c'Ă©tait dangereux. InvitĂ©InvitĂ©Dim 22 Jan 2012 - 2031Je me rendis comte qu'elle devait avoir un peu de mal Ă  visualiser cela, vivant sur un Territoire de glace, de neige et de verglas tout le temps. La petite rĂ©torqua- C'est normal que t'aimes mieux ton chez toi que ton chez moi. Sinon ça serait pas ton chez rĂ©primais un pouffement de rire, ce n'Ă©tait pas appropriĂ©, mĂȘme si sa phrase bizarrement faite me donnait envie de rire, de me dĂ©tendre et de relĂącher la pression. AprĂšs tout, ce bout de choux Ă©tait tout petit, et ne faisait pas de grande et belles phrases, qui soit dit en passant ne sont pas tout le temps facile Ă  comprendre quand elle sont longues, tournĂ©es, enjolivĂ©s. Les adultes tournent autour du pot, tandis que les plus jeunes disent ce qu'ils pensent sans se cacher. Je m'imaginais ce que serait le quotidien si chacun parlait comme la petite en face de moi. Ce serait amusant, et il n'y aurait peut-ĂȘtre pas autant de malentendus. Elle me dit- J'irai visiter les autres territoires quand je serai grande. Mais que quand je serai grande parce que Maman elle a dit que c'Ă©tait Bien sĂ»r que s'introduire sur d'autres territoires serait dangereux pour la fille d'Alphas, que celle-ci soit adulte ou pas. De toute Ă©vidence, la petite idĂŽlatrait sa chĂšre maman la prenait pour exemple. Que j'aurais aimĂ© pouvoir en faire de mĂȘme avec ma propre mĂšre! Mais il ne fallait pas ressasser ainsi le passĂ©, il fallait tourner la page. Je secouais la tĂȘte, puis dit- Ta maman a raison, ce serait dangereux. Moi-mĂȘme en restant ici, je me mets en danger. Tu n'en a peut-ĂȘtre pas conscience, mais bien qu'en ce moment les Clans se rapprochent Ă  cause des difficultĂ©s rencontrĂ©es ces derniers temps, je suis une intruse ici, une ennemie. On pourrait me tuer si on me trouvait me rendis compte trop tard que j'avais Ă©tĂ© un peu brutale. J'ajoutais alors, pour adoucir mes prĂ©cĂ©dentes paroles, et passer Ă  un autre sujet- Excuse-moi, j'ai Ă©tĂ© un brusque. Alors comme ça, tu aimerais dĂ©couvrir les autres territoires? ça te plairait?Si oui, je pourrais lui parler des autres territoires, de ce que j'avais vu pendant mes longues balades sur Four Seasons. Je trouvais que parler avec cette petite Ă©tait plus simple que la plus grande partie des conversation que j'avais avec d'autres loups. J'apprĂ©ciais sa simplicitĂ© et son innocence. InvitĂ©InvitĂ©Ven 27 Jan 2012 - 2129"- Ta maman a raison, ce serait dangereux."Pfff, elle Ă©tait bĂȘte ou quoi ? Bien sĂ»r que maman avait raison. Elle avait toujours raison. Enfin, ça c'Ă©tait l'avis de Meneldil, des fois d'autres loups Ă©taient pas d'accords avec elle mais elle avait quand mĂȘme le dernier mot. Parce que maman Herenya elle Ă©tait Alpha et que les autres devaient lui obĂ©ir et lui montrer du respect."- Moi-mĂȘme en restant ici, je me mets en danger. Tu n'en a peut-ĂȘtre pas conscience, mais bien qu'en ce moment les Clans se rapprochent Ă  cause des difficultĂ©s rencontrĂ©es ces derniers temps, je suis une intruse ici, une ennemie. On pourrait me tuer si on me trouvait ici."La petite louve ouvrit de grands yeux choquĂ©s devant ce que lui disait l'automnale. Pourquoi est-ce que quelqu'un voudrait la tuer ? Elle Ă©tait gentille mĂȘme si elle voulait pas lui dire son nom et qu'elle Ă©tait pas de son clan. Et puis, ça se faisait pas de tuer des loups comme ça. Si ? Est-ce que c'Ă©tait ce que faisait maman quand elle partait sans elle ? Meneldil sentait toutes ses certitudes commencer Ă  vaciller. L'automnale avait pas le droit de penser que les hivernaux Ă©taient des pas gentils comme ça ! On ne tuerait pas quelqu'un comme ça. On lui demanderait d'abord de partir plus ou moins gentiment. Enfin, c'Ă©tait ce que les autres loups adultes lui avaient appris. Et elle croyait les loups de son clan. Parce qu'elle Ă©tait certaine qu'ils ne lui mentiraient pas."- Excuse-moi, j'ai Ă©tĂ© un brusque. Alors comme ça, tu aimerais dĂ©couvrir les autres territoires? ça te plairait?"La petite hivernale voyait bien que l'automnale voulait juste changer de sujet mais elle ne dit rien. Maman avait dit que des fois il fallait laisser passer certaines choses pour pouvoir s'en sortir. Et la petite Meneldil pensait que c'Ă©tait un de ces moments. Elle ne rĂ©pondit donc pas et se contenta de hocher frĂ©nĂ©tiquement la tĂȘte de haut en bas. Sa joie de vivre reprenant le dessus sur sa Oui ! J'aime la neige et la glace de chez moi mais il parait que ailleurs c'est joli aussi. Et moi je veux savoir. Tout c'Ă©tait vrai. Elle voulait vraiment tout apprendre sur Four Seasons. Des territoires comme des loups qui y habitaient. Elle savait que tous les clans Ă©taient sujets Ă  des diffĂ©rents mais elle savait aussi que certains loups voulaient bien discuter avec ceux des autres clans pour en apprendre plus eux aussi. La petite avait vraiment hĂąte de Je sais pas quel territoire j'irai voir en premier. Celui des estivaux. Parce que c'est le plus diffĂ©rent de voix rĂ©sonnait de son excitation mal contenue. Elle voulait vraiment grandir vite pour pouvoir aller voir ces autres terres qui lui Ă©taient pour l'instant interdites parce qu'elle Ă©tait petite. InvitĂ©InvitĂ©Sam 28 Jan 2012 - 1600La petite louve hocha la tĂȘte avec vigueur et enthousiasme, avant de me rĂ©pondre, toute excitĂ©e.- Oui ! J'aime la neige et la glace de chez moi mais il parait que ailleurs c'est joli aussi. Et moi je veux savoir. Tout avait hĂąte d'apprendre, cela se voyait. Je souris, amusĂ©e. Et me remĂ©morais ce que j'avais dĂ©jĂ  vu des autres territoires, ma joie, mon bonheur, et mon incrĂ©dulitĂ© sur certaines merveilles existantes sur Four Seasons. Si Kenjio ne m'avait confiĂ©e au clan de l'Automne, je serais sans doute restĂ©e solitaire, pour pouvoir errer en paix sur tous les territoires et admirer toutes les beautĂ©s que contenait ce merveilleux loupiotte ajouta- Je sais pas quel territoire j'irai voir en premier. Celui des estivaux. Parce que c'est le plus diffĂ©rent de perspective semblait l'exciter au plus haut point. Et je le comprenais parfaitement. Ce territoire Ă©tait vraiment souris Ă  nouveau, puis dit- Tu devrais en parler avec tes parents et les autres hivernaux. La plupart d'entre eux sont sans doute dĂ©jĂ  allĂ©s sur les autres Territoires, et ils ne rechigneront pas Ă  t'en parler. Oui, Ă  sa place c'est exactement ce que j'aurais fait. Surtout que si l'on s'adresse aux bonnes personnes, on peut avoir des rĂ©cits dĂ©taillĂ©s de certaines intrusions sur les autres Territoires. Je rajoutais- C'est bien sĂ»r avec les plus ĂągĂ©s et donc les plus expĂ©rimentĂ©s que tu en sauras le plus. Certains auront pleins d'histoires intĂ©ressantes Ă  te raconter. Personnellement j'ai dĂ©jĂ  vu beaucoup de Four Seasons, et je peux te dire que chaque lieu est diffĂ©rent l'un de l'autre. C'est une dĂ©couverte Ă  chaque promenade, tu peux me pensais aux champs de fleurs au Territoire du Printemps, sur lequel je ne m'Ă©tais jamais vraiment attardĂ©, craignant un peu de me retrouver en face de leur Alpha Moune. Il y avait aussi la chaleur, le soleil, les fruits tropicaux que l'on trouvait sur le Territoire de l'ÉtĂ©. Ce territoire m'avait toujours attirĂ©e, presque autant que l'Automne. Les couleurs vives, les senteurs toutes plus Ă©tranges les unes que les autres... J'aimais beaucoup cela. Par ce sentiment j'Ă©tais diffĂ©rente des la plus grande partie des Automnaux, qui ne supportent pas les chauds rayons du soleil, le parfum de l'Ă©tĂ©, ainsi que les estivaux eux-mĂȘmes. Bien que je sache qu'Ypso avait fait la rencontre de la BĂȘta estival et qu'il s'Ă©tait fait attraper par l'Alpha et mit dehors, je ne pouvais m'empĂȘcher d'apprĂ©cier tout ce que les estivaux avaient Ă  offrir chez eux. InvitĂ©InvitĂ©Dim 5 FĂ©v 2012 - 2043Meneldil se plaisait Ă  rĂȘver Ă  ce que lui rĂ©vĂ©lait la louve automnale. C'est vrai qu'elle pouvait demander aux autres ... Mais bon, c'Ă©tait pas pareil de voir et d'entendre raconter. C'Ă©tait mĂȘme trĂšs trĂšs diffĂ©rent aux yeux de la petite louve. Elle, elle voulait voir de ses propres yeux. Voir sans avoir l'avis de ceux qui avaient vu. Parce que les loups ne pourraient pas s'empĂȘcher de rajouter leur petit grain de sel en racontant. Ce n'Ă©tait pas possible. Ils lui diront ce qu'ils avaient aimĂ©, pas aimĂ©, ce qui les avait choquĂ©, tout ça quoi. Et ce ne serait pas forcĂ©ment son avis. Elle savait qu'elle n'Ă©tait pas tout Ă  fait comme les autres hivernaux. Parce que son pouvoir c'Ă©tait pas celui du froid et de la neige ... Son pouvoir il allait avec les plantes. C'Ă©tait un pouvoir de printanier ça. Pas un pouvoir d'hivernal. Maman et papa ils avaient peur qu'elle parte chez les printaniers. Elle les avait entendus en parler une fois. C'Ă©tait un soir et elle n'aurait sĂ»rement pas du ĂȘtre au courant de tout ça mais bon. elle avait entendu quand mĂȘme. Et c'Ă©tait pour ça qu'elle faisait tout pour ĂȘtre la meilleure et qu'elle Ă©coutait toujours bien maman. Parce qu'elle ne voulait pas la Oui mais mĂȘme. Voir et se faire raconter c'est pas pareil du tout. Moi je veux voir avec mes yeux Ă  moi. Je veux dĂ©couvrir et me faire mon avis sur les autres territoires. Parce que toi tu diras peut-ĂȘtre qu'un endroit c'est beau alors que ce sera moche pour quelqu'un d'autre. Ca dĂ©pendra trop de l'avis de celui qui raconte. Moi je veux avoir ma propre venait de dĂ©biter cette longue tirade presque sans reprendre son souffle. Elle parlait rarement autant parce qu'elle n'Ă©tait jamais trĂšs sĂ»re d'utiliser les bons mots. Elle savait qu'elle parlait encore comme une enfant. Maman lui avait dĂ©jĂ  dit de rĂ©flĂ©chir avant de parler. Pour que ses paroles fassent plus comme celles des grandes personnes. Mais la petite louve partait du principe qu'elle avait bien le temps d'apprendre Ă  faire attention Ă  comment elle parlait. Elle Ă©tait mĂȘme pas encore une adulte alors ça viendrait bien tout seul. Comme pour les autres InvitĂ©InvitĂ©Sam 10 Mar 2012 - 1104Cette petite m'intriguait beaucoup. Elle Ă©tait trĂšs curieuse, une qualitĂ© autant qu'un dĂ©faut, selon l'utilisation que l'on en fait. Je lui souris, elle semblait pensive. Elle finit par dire- Oui mais mĂȘme. Voir et se faire raconter c'est pas pareil du tout. Moi je veux voir avec mes yeux Ă  moi. Je veux dĂ©couvrir et me faire mon avis sur les autres territoires. Parce que toi tu diras peut-ĂȘtre qu'un endroit c'est beau alors que ce sera moche pour quelqu'un d'autre. Ca dĂ©pendra trop de l'avis de celui qui raconte. Moi je veux avoir ma propre parlait bien, je trouvais que ces paroles ressemblait mĂȘme plus Ă  celle d'un loup trĂšs mĂąture et expĂ©rimentĂ©, sachant bien de quoi elle parlait. De toutes Ă©vidences, cette loupiotte n'Ă©tait pas du genre Ă  se laisser influencer, bien dĂ©cidĂ©e Ă  se faire sa propre opinion quoi qu'il en soit. Elle ferait une parfaite Alpha, j'en Ă©tais persuadĂ©e. Je murmurais, pensive- Certains ont bien de la secouais la tĂȘte, puis reprit, Ă  haute voix cette fois- Tu as bien raison. Chacun Ă  ses propres gouts et son propre avis. Tes parents doivent ĂȘtre fiers de toi. À leur place en tout cas moi je le souris de plus belle, puis lui demandais- Au fait, comment t'appelles-tu?Je n'Ă©tais pas Ă»re qu'elle me rĂ©ponde, moi-mĂȘme ayant refusĂ©e de lui rĂ©pondre lorsqu'elle me l'avait demandĂ©. InvitĂ©InvitĂ©Mer 14 Mar 2012 - 2129- Certains ont bien de la louve avait parlĂ© tout bas. Tellement bas qu'elle avait manquĂ© ne pas l'entendre. Elle ne comprit pas alors elle ne dit rien. Des fois il fallait savoir se taire. C'Ă©tait maman qui lui avait appris ça. Elle avait beaucoup insistĂ© dessus. Elle avait dit que des fois il fallait juste Ă©couter et retenir mais pas parler. Alors Meneldil ne dit rien et attendit que la louve automnale continue de parler, ce qu'elle ne tarda pas Ă  Tu as bien raison. Chacun Ă  ses propres gouts et son propre avis. Tes parents doivent ĂȘtre fiers de toi. À leur place en tout cas moi je le jeune hivernale bomba le torse fiĂšrement. Elle savait pas si maman et papa Ă©taient vraiment fiers d'elle. C'Ă©taient des choses qu'ils ne disaient pas trop. En plus qu'elle leur avait pas encore parlĂ© de son pouvoir alors ils avaient pas encore de bonnes raisons d'ĂȘtre trĂšs fiers. Mais ils le seraient. Ils le seraient se promis une fois encore la jeune louve. La Tueuse lui faisait un grand sourire plein de crocs mais qui faisaient pas peur. C'Ă©tait un sourire tout gentil. Meneldil le lui rendit sa queue battant pour appuyer encore d'avantage sa joie d'avoir rencontrĂ© une nouvelle Au fait, comment t'appelles-tu?La louve aux dominantes noires et blanches plissa les yeux un court instant Ă©tait-ce un piĂšge ? Elle ne pensait pas. La Tueuse avait eu l'air gentille jusque lĂ , elle ne voyait pas elle chercherait maintenant Ă  la piĂ©ger. Ce ne serait pas logique selon elle. Mais, en mĂȘme temps, elle ne comprenait pas toujours les adultes. Mes adultes Ă©taient compliquĂ©s. Et les petites louves non alors elle se contenta de Moi c'est Meneldil. Mais maintenant c'est ton tour ! Donnant donnant comme ils disent certains louve avait fait la moue avant de faire un gigantesque sourire Ă  la grande louve. Elle espĂ©rait bien avoir Ă©tĂ© assez convaincante. En plus qu'elle allait bien devoir rentrer un jour. Maman allait se demander oĂč elle Ă©tait passĂ©e sinon. Parce qu'elle sortait pas souvent comme ça et qu'elle Ă©tait pas trĂšs forte. Alors maman allait sĂ»rement se faire du soucis. Mais Meneldil Ă©tait bien trop contente de sa rencontre pour accepter de rentrer comme ça sans connaĂźtre le nom de la gentille En plus que c'est grĂące Ă  toi que j'ai pu voir qu'il y avait pas de monstre dans le truc bizarre. En fait, tu m'as un peu sauvĂ©e alors je veux connaĂźtre le nom de ma sauveuse ! Contenu sponsorisĂ©
PourJean-Pierre, comme de nombreux parents, les premiÚres relations amoureuses des adolescents sont un moment de transition, qu'on ne pensait pas arriver si tÎt. Mais d'aprÚs les études, les
Euh... Les parents ne sont pas morts quand mĂȘme, ils sont toujours parents de cette enfant, et son histoire, c'est toute sa vie....Je ne vois pas oĂč serait le problĂšme Ă  montrer cette vidĂ©o! Ă  part pour les adultes bien sĂ»r!. Je pense que c'est une bonne idĂ©e d'en garder copie, de la lui offrir plus tard... Et une bonne idĂ©e de ne pas crĂ©er de "tabous". Maintenant ce n'est pas forcĂ©ment un grand plaisir pour toi de voir ton homme roucouler avec son ex....Faut pas se forcer non plus! Mais si par toi et ton homme deviez vous sĂ©parer un jour, ce serait bien que la petite garde des vidĂ©os des vacances avec vous.... La vie change mais on ne "perd" pas son passĂ©! Je pense qu'il n'y a pas de rĂšgles, Ă  certains Ăąges les enfants aiment bien voir "quand ils Ă©taient petits", Ă  d'autres non....Moi nu? Beark!. Faut pas se crĂ©er de faux problĂšmes au nom de thĂ©ories douteuses!.... Plus l'histoire est "claire", mieux ça vaut! JespĂšre que quelqu’un pourra m’éclairer oĂč aura connu la mĂȘme situation que je traverse. Mon homme (30 ans) et moi (36 ans) nous nous aimons terriblement mais nous n’avions pas la mĂȘme façon de voir l’avenir et c’est pour cette raison que nous venons de rompre. Cela faisait deux ans que nous Ă©tions ensemble. TĂ©moignage Ma fille n'a pas eu la chance de connaĂźtre son papa Votre enfant n’était pas encore nĂ© quand son papa vous a quittĂ©es ? Mon mari est mort lorsque j’étais enceinte de 4 mois. C’est un grand manque pour Gabrielle de ne pas avoir connu son papa. Et souvent, quand elle a des coups de blues, c’est sur le fait de ne pas avoir eu la chance de le connaĂźtre, de ne pas avoir de photo ou de film oĂč elle est avec son papa. Je pense que c’est ce qui est le plus dur pour elle. Mais il fait partie de notre vie, il y a des photos de lui au salon, dans sa chambre Ă  elle, nous l’évoquons qui fut le plus difficile Ă  gĂ©rer quand vous vous ĂȘtes retrouvĂ©e seule ? Mon propre deuil, le fait de devoir faire attention Ă  mon corps qui portait ce petit ĂȘtre. Et plus tard, quand ma fille a grandi, rĂ©pondre Ă  ses questions de la maniĂšre la plus juste possible, sans projeter mon propre deuil sur elle. Et bien sĂ»r, prendre seule certaines dĂ©cisions importantes la concernant ou nous concernant. Quand tu es divorcĂ©e, tu peux toujours en parler avec l’autre parent, il y a quand mĂȘme une communautĂ© Ă©ducative mĂȘme s’il n’y a plus de communautĂ© de vie. LĂ  non, tu es vraiment seule face Ă  tes dĂ©cisions. Et quand tu as une tĂȘte de bois comme moi, tu n’appelles surtout pas ta famille pour demander des conseils ! riresEt la famille de votre mari, comment s’est-elle comportĂ©e au moment de gĂ©rer ce deuil et cet enfant qui arrivait ? Ils m’ont entourĂ©e comme ma propre famille. Quand on a appris que j’étais enceinte, mon mari avait perdu sa maman depuis trĂšs peu de temps. Gabrielle porte d’ailleurs un prĂ©nom dĂ©rivĂ© de celui de sa grand-mĂšre, mais c’est un hasard puisqu’on l’avait choisi ensemble depuis trĂšs longtemps. Mon beau-pĂšre lui, mĂȘme huit ans aprĂšs, est toujours trĂšs prĂ©sent auprĂšs de ses petites-filles. Pour lui, je suis toujours sa belle-fille, la femme de son fils, bien qu’il soit trĂšs content que je refasse ma qu’il n’y a pas eu une pression supplĂ©mentaire sur cet enfant Ă  venir et qui devait combler le vide laissĂ© par un conjoint, un fils, un frĂšre ? Non, son arrivĂ©e a Ă©tĂ© vĂ©cue comme l’arrivĂ©e de n’importe quel bĂ©bĂ©, avec peut-ĂȘtre plus d’inquiĂ©tudes autour de moi, mais elle a Ă©tĂ© accueillie comme un cadeau du ciel par toute la famille. De mon cĂŽtĂ©, le jour de sa naissance, les sentiments Ă©taient trĂšs mĂȘlĂ©s. J’étais contente qu’elle soit vivante, parce qu’il y a eu un moment difficile pendant l’accouchement, mais aprĂšs, la voir naĂźtre a tout balayĂ© ! Pendant la grossesse, j’étais pleine d’apprĂ©hensions
 Et quand elle est nĂ©e, c’est devenu trĂšs concret, presque animal », il fallait que je protĂšge ce bĂ©bĂ© et je l’aimais dĂ©jĂ  de tout mon cƓur. TĂ©moignage A aucun moment mon enfant n'a remplacĂ© mon mari Et une fois cette petite fille nĂ©e, comment avez-vous gĂ©rĂ© l’absence du pĂšre et du mari ? L’absence de mon mari a mis beaucoup beaucoup de temps Ă  s’estomper. La rĂ©volte, je l’ai vĂ©cue plutĂŽt au moment oĂč j’attendais Gabrielle, jusqu’à l’acceptation. Ma fille m’a soutenue dans mon deuil, par son existence. AprĂšs, il me semble que j’ai continuĂ© Ă  avoir des amis, Ă  voir plein de monde, Ă  ĂȘtre entourĂ©e. A aucun moment je n’ai eu l’impression qu’elle remplaçait mon mari affectivement dans ma vie. C’était mon Gabrielle, comment a-t-elle vĂ©cu l’absence de ce papa qu’elle n’a pas connu ? Elle a toujours vĂ©cu avec ça, ce n’est pas un secret. Avant mĂȘme qu’elle parle, moi je lui en parlais. On m’avait recommandĂ© de lui dire pourquoi je n’étais pas bien pour qu’elle ne s’imagine pas que c’était Ă  cause d’elle. Donc quand j’étais triste, je lui disais que j’étais triste parce que papa Ă©tait mort, et dĂšs qu’elle a commencĂ© Ă  parler, ça a fait partie de la conversation. C’est une petite fille qui a parlĂ© tĂŽt et ses premiĂšres questions, vers 2 ans et demi, ont Ă©tĂ© c’est quoi ĂȘtre mort ? » et pourquoi papa n’est pas lĂ  ? ». Elle savait qu’il Ă©tait mort dans un accident de voiture mais ça ne devait pas ĂȘtre trĂšs concret pour elle. Et un jour qu’elle me donnait la main pour traverser une rue, elle m’a demandĂ© Maman, c’est parce que papa ne t’a pas donnĂ© la main qu’il est mort ? ». Mais il n’y avait vraiment de douleur dans ses questions, c’était plus de l’ en grandissant, ses sentiments ont Ă©voluĂ©, et les vĂŽtres en mĂȘme temps? A partir de 4 ans, ça a commencĂ© Ă  ĂȘtre de la tristesse, la tristesse de ne pas avoir connu son papa. Une question qui revenait souvent c’est pourquoi il n’a pas voulu me connaĂźtre ? ». C’est une souffrance qu’elle va porter Ă  vie, avec laquelle il faut qu’elle vive et c’est vrai que la premiĂšre fois qu’elle l’a exprimĂ©e, je me suis sentie complĂštement impuissante. Moi ça me fait souffrir de la voir souffrir, je ne peux rien faire, je ne peux pas faire revenir son papa. C’était Ă  la fois un manque pour elle et Ă  partir du moment oĂč elle a Ă©tĂ© Ă  l’école, une injustice parce que les autres ont un papa et pas moi, je suis diffĂ©rente ».Et vous, avez-vous senti que les gens vous regardaient diffĂ©remment ? Oui, surtout ma famille en fait. J’ai dĂ», je dois me battre en permanence sur le fait que mes parents me voient comme un peu plus mineure » que si j’étais encore mariĂ©e, sur le plan Ă©ducatif notamment. Professionnellement non, pas de diffĂ©rence mais une plus grande indulgence parfois, surtout au dĂ©but. Je pense que c’est plus liĂ© au deuil qu’au statut de maman solo. TĂ©moignage On est quatre filles, chacune sa propre histoire Vous avez adoptĂ© deux petites filles en mĂšre cĂ©libataire aprĂšs ça
 Vous pouvez nous parler de votre cheminement, de cette famille hors norme » que vous avez construite ? Quand je me suis retrouvĂ©e avec une petite fille de 3 ou 4 ans, mes envies d’adoption trĂšs anciennes sont revenues. J’ai appris qu’il Ă©tait possible d’adopter en solo et j’ai fait le point je ne me sens pas de rester avec un seul enfant, j’ai vraiment le dĂ©sir d’un autre enfant, le temps passe et je ne trouve pas de compagnon, je n’ai pas envie que Gabrielle reste fille unique et j’ai toujours cette envie d’adopter au fond de moi, donc c’est parti ! »Comment vos deux nouvelles petites filles ont trouvĂ© leur place au milieu du couple » que vous formiez avec Gabrielle depuis toujours ? Je ne me reconnais pas dans le mot couple ». Avec Gabrielle on formait une cellule familiale, certes petite, mais une cellule familiale et pas un couple. La place de la petite sƓur s’est faite assez naturellement. Gabrielle Ă©tait dans l’attente, pendant plus d’un an et demi, et la place de Marguerite Ă©tait faite avant mĂȘme qu’elle n’arrive. Evidemment, les quatre premiers mois, les filles avaient 5 ans et demi et 3 ans et elles me voulaient chacune pour elle toute seule, mais la jalousie est Ă  mon avis une difficultĂ© trĂšs classique lorsque la fratrie s’agrandit. Mais trĂšs rapidement, au bout de six mois, elles ont Ă©tĂ© trĂšs soudĂ©es. L’arrivĂ©e de Philippine a Ă©tĂ© un peu plus difficile parce qu’elle Ă©tait plus proche en Ăąge avec Gabrielle et donc plus en lien s’est-il créé entre vos filles adoptives et le papa de votre fille biologique ? Les deux plus petites connaissent l’existence du papa de Gabrielle, elles ont vu des photos, elles en entendent parler rĂ©guliĂšrement. Elles portent d’ailleurs son nom puisqu’on Ă©tait mariĂ©s et que c’est le mien aussi. On est une famille suffisamment hors norme comme ça, ça me paraissait important qu’on porte toutes les quatre le mĂȘme nom. Mais avec le recul, je me demande si c’est trĂšs malin de leur avoir donnĂ© le nom de quelqu’un qui n’est pas leur pĂšre
 A un moment, Marguerite, la plus petite, disait que c’était son papa, je lui ai expliquĂ© que non, qu’elle avait un papa de naissance en Afrique et que lui Ă©tait le papa de Gabrielle. Elle n’est pas revenue sur le sujet. Philippine, elle, a connu son pĂšre biologique. Chacune a sa propre histoire, moi aussi, donc on est quatre filles aux histoires compliquĂ©es qu’il a fallu s’approprier. C’est vrai que vis-Ă -vis de l’extĂ©rieur, on n’entre pas dans les dĂ©tails, sinon on n’a pas fini
 rires TĂ©moignage refaire ma vie, avoir le droit au bonheur moi aussi L’absence du pĂšre a-t-elle changĂ© votre relation ou votre position de mĂšre par rapport Ă  votre fille ? Vous avez eu le sentiment de devoir jouer aussi le rĂŽle du papa ? Difficile Ă  dire puisque nous avons toujours Ă©tĂ© dans cette configuration. Mais je ne me suis jamais sentie en train de jouer le rĂŽle du pĂšre ou dans une position masculine. J’ai l’impression qu’aujourd’hui l’autoritĂ© n’est plus rĂ©servĂ©e au pĂšre et le maternage Ă  la mĂšre. J’ai fait la discipline, je m’y suis certainement mal prise assez souvent, mais je pense comme Ă  peu prĂšs tous les parents. Conjuguer autoritĂ© et affection, la discipline et les cĂąlins, c’est une difficultĂ© que partagent tous les parents, mĂšres ou pĂšres. Je ne me sens pas plus en difficultĂ© que d’autres sur ce plan-lĂ , mais beaucoup plus sur le plan matĂ©riel, organisation, fatigue
Et lorsqu’un nouvel homme est arrivĂ© dans votre vie, comment l’a vĂ©cu votre fille ? Et vous ? Un an et demi aprĂšs sa naissance, j’ai recommencĂ© Ă  essayer de rencontrer des hommes, parce que j’avais envie de refaire ma vie, mĂȘme si je me suis aperçue aprĂšs que c’était un peu tĂŽt et que ça ne pouvait pas marcher. Mais j’en avais envie, de mon point de vue adulte, je voulais avoir le droit au bonheur aussi. La premiĂšre fois, Gabrielle a eu tendance Ă  investir mon amoureux comme un nouveau papa. Au bout de quelques mois, la rupture l’a encore plus fragilisĂ©e que moi. Avec mon nouvel amoureux nous sommes ensemble depuis 18 mois, elle a Ă©tĂ© trĂšs prudente au dĂ©but et s’est finalement investie affectivement, mais sans pour autant le considĂ©rer comme son pĂšre. Elle n’a qu’un pĂšre dans sa tĂȘte, et je crois qu’elle a fait du deuil ou de votre famille pas ordinaire, accueillir un nouvel homme dans votre vie a Ă©tĂ© plus difficile ? C’est quelque chose qui faisait trĂšs peur Ă  ma famille et mon entourage. Ils se disaient elle adopte, elle adopte, pendant ce temps-lĂ  elle ne refait pas sa vie, et ça va ĂȘtre de plus en plus difficile. » Donc oui, le nombre d’enfants a peut-ĂȘtre jouĂ© sur la difficultĂ© Ă  rencontrer un homme. Lors de ma premiĂšre tentative de me remettre en couple, cet homme me reprochait d’ĂȘtre trop fusionnelle avec Gabrielle. La question ne se pose plus quand on a plusieurs enfants. Mais encore faut-il trouver un homme que ça ne rebute pas, une maman avec plusieurs enfants, et donc une femme moins disponible. TĂ©moignage ma famille de coeur, qu'est-ce que je ferais sans elle ? Vous ĂȘtes en couple avec un homme sĂ©parĂ© et pĂšre de deux enfants. Vous ne vous sentez plus mĂšre solo aujourd’hui, vous formez une famille recomposĂ©e ? Aujourd’hui, je suis en couple mais je suis toujours maman solo. Mon compagnon ne vit pas avec moi au quotidien, je vois assez peu mes beaux-enfants, on passe quelques fois des vacances ensemble mais je ne considĂšre pas qu’on est une famille recomposĂ©e. La plupart du temps, je suis seule avec les filles, j’ai l’organisation d’une maman solo, la fatigue d’une maman solo. MĂȘme si je me sens soutenue affectivement par Nicolas et que je me repose beaucoup sur lui les week-ends oĂč il est lĂ . Il a aussi beaucoup clarifiĂ© les choses, Ă  ma demande, avec mes deux petites qui le sollicitaient et avaient trĂšs envie de l’appeler papa ». Mais lorsqu’il est lĂ , il joue vraiment un rĂŽle paternel. Je me sens soutenue, je me sens aimĂ©e, mais je reste une maman solo avec un un autre bĂ©bĂ© avec votre nouvel amoureux, vous l’envisagez ? C’est une question que je me suis posĂ©e il y a Ă  peu prĂšs un an, quand j’ai rencontrĂ© Nicolas et dans les mois qui ont suivi. Mon corps avait envie de refaire un enfant, c’est clair, et je ne l’ai pas Ă©coutĂ©. De son cĂŽtĂ©, Nicolas n’était pas trĂšs chaud et moi je me suis posĂ©e pour rĂ©flĂ©chir Ă  mon propre dĂ©sir, ça m’a pris trois mois et la conclusion c’est qu’aujourd’hui je me sens trĂšs bien comme ça et que je n’ai pas envie d’un nouveau bĂ©bĂ©. Ma vie est suffisamment remplie. Si un jour on se repose la question d’un autre enfant, ce n’est pas sĂ»r que la voie biologique soit la prĂ©fĂ©rĂ©e. Mais ce n’est pas d’actualitĂ©, on est bien assez nombreux et c’est parfait comme conseils Ă  donner aux autres mamans solo grĂące Ă  votre expĂ©rience ? Quand on perd l’homme ou la femme de sa vie, il y a des moments oĂč on va trĂšs mal et c’est normal
 La sociĂ©tĂ© voudrait qu’on passe vite Ă  autre chose, mais c’est normal d’ĂȘtre au fond du trou. Ce qu’il ne faut pas, c’est ĂȘtre seul dans ce trou-lĂ , ni matĂ©riellement ni affectivement. Donc mĂȘme si on n’a pas encore retrouvĂ© un homme ou une femme dans sa vie, il ne faut pas hĂ©siter Ă  solliciter les autres. On n’abuse pas quand on demande de l’aide Ă  ses amis ou Ă  sa famille, ils savent qu’on en a besoin. Et toi tu as besoin de compter sur les autres. S’enfermer, ce n’est pas bon. La clĂ©, c’est vraiment d’avoir un rĂ©seau de proximitĂ©. MĂȘme maintenant, j’ai une copine qui me prend deux filles, une autre copine qui me prend la troisiĂšme
 Qu’est-ce que je ferais sans elles ?! Evidemment, je ne peux pas leur rendre tout ça. Alors peut-ĂȘtre que je suis entourĂ©e de gens exceptionnels mais je pense surtout qu’à un moment donnĂ©, il faut oser demander. Parfois mĂȘme les gens ont envie d’aider et ils ne savent pas comment. Au fil des ans, des liens fort se sont tissĂ©s, Ă  force de s’entraider et de passer des soirĂ©es Ă  refaire le monde, maintenant ce sont des amis proches, ma famille de cƓur ».
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Mamanm'a dit un jour que j'avais bien de la chance d'avoir partagĂ© ça avec pĂ©pĂ©, il y avait de l'envie dans sa remarque, il me semble(?) Des sorties en ville avec MĂ©mĂ© oĂč quelquefois on croisait PĂ©pĂ© assis sur un banc, je ne crois pas qu'on allait lui parler, bizarrerie en y repensant maintenant. Une relation qui change Avant la naissance de leur fille, Pierre et Mathilde faisaient figure de “couple idĂ©al”, toujours Ă  l'Ă©coute l'un de l'autre, en accord sur l'essentiel . Et puis un jour, l'enfant est arrivĂ© et, petit Ă  petit, leur relation a changĂ©. “Les deux premiĂšres annĂ©es ont d'abord Ă©tĂ© merveilleuses, nous arrivions Ă  nous entendre sur les soins et l'attention Ă  apporter Ă  notre bĂ©bĂ© , raconte la maman. C'est ensuite que les choses se sont gĂątĂ©es, quand il a fallu commencer Ă  lui poser des rĂšgles, lui fixer des interdits . LĂ  nous n'Ă©tions plus d'accord sur rien, ou presque, et les disputes sont devenues trĂšs frĂ©quentes.”[
] Lorsque l'enfant paraĂźt, rien ne se passe vraiment comme les parents l'avaient imaginĂ© et chacun gĂšre surtout en fonction du systĂšme de valeurs qu'il a connu dans sa propre enfance . Des reprĂ©sentations diffĂ©rentes “ Les jeunes couples ont tendance Ă  vouloir se dĂ©marquer de leurs parents, mais dĂšs qu' ils deviennent pĂšre et mĂšre , ils finissent par se rapprocher psychiquement de leur famille, sans toujours en avoir conscience, note Serge Hefez, psychiatre, psychanalyste et thĂ©rapeute de couple. Or, lorsque les deux sont confrontĂ©s Ă  des reprĂ©sentations trĂšs diffĂ©rentes de ce que doit ĂȘtre une mĂšre , un pĂšre , ou une famille , cela peut devenir trĂšs conflictuel. Et l'Ă©ducation risque de se transformer en enjeux de pouvoir sur ce que chacun transmet de sa culture personnelle.” Des divergences qui pĂšsent sur la relation de couple Tous les couples n'ont pas l'impression de vivre un tel rapport de force , mais les petites divergences au quotidien finissent par peser sur leur relation. Repas, sommeil, tĂ©lĂ©vision, cadeaux, punitions, sorties
 Les motifs de frictions entre les parents ne manquent pas. D'autant qu'ils ont tendance Ă  “surinvestir” l'enfant , devenu un vĂ©ritable “objet de passion” et “le dĂ©positaire d'attentes fortes”, observe Daniel Coum, psychologue clinicien, directeur de Parentel .“Il revĂȘt une importance de plus en plus grande aux yeux des deux parents ensemble , mais aussi de chacun, sĂ©parĂ©ment; il est plus que jamais l'enfant de celui qui le dĂ©sire, poursuit le spĂ©cialiste. Cette situation nouvelle impose au pĂšre et Ă  la mĂšre de s'accorder davantage qu'auparavant sur la maniĂšre dont ils vont l' Ă©lever ensemble .” Paula Pinto Gomes, dossier Parents & enfants, “Papa dit oui, maman dit non”, 20 avril 2011, - Dossier remis Ă  jour le 4 mars 2013 Trouver des terrains d’entente L'absence de repĂšres et de modĂšles oblige ainsi les parents Ă  nĂ©gocier en permanence le partage de l'Ă©ducation . Tout est discutable, donc tout doit ĂȘtre discutĂ©. Et le dialogue devient plus que jamais indispensable pour trouver des terrains d'entente. “Devant les enfants, les parents feront ce qu'ils feront, mais leurs positions seront d'autant mieux ajustĂ©es qu'ils auront passĂ© du temps ensemble et pris soin de ce qui les unit”, estime Daniel Coum, psychologue clinicien, directeur de Parentel . Seulement voilĂ , discuter, nĂ©gocier, s'accorder , cela demande du temps, de la communication et parfois mĂȘme un vrai travail de la part des parents, qui peuvent aussi solliciter l'aide d'un tiers lorsque la tĂąche s'avĂšre trop difficile. Car ces tensions peuvent vite gĂącher la vie de famille et Ă©loigner le couple, d'autant que l'enfant perçoit trĂšs bien les divergences et tente souvent d'en profiter. “Il apprend Ă  tirer les ficelles pour obtenir ce qu'il veut, mais ce comportement cache souvent une angoisse et un sentiment de culpabilitĂ© ”, analyse Serge Hefez, psychiatre, psychanalyste et thĂ©rapeute de couple. Ne pas se disputer en prĂ©sence des enfants S'ils peuvent parfois alimenter la discorde, les enfants ont d'abord besoin de cohĂ©rence et d'harmonie pour grandir. Aussi, est-il “prĂ©fĂ©rable de ne pas exposer systĂ©matiquement des dĂ©saccords importants devant eux et surtout d'Ă©viter de se disputer en leur prĂ©sence, rappelle Catherine Serrurier, thĂ©rapeute de couple. On peut, bien sĂ»r, avoir des points de vue diffĂ©rents, mais on ne contredit pas et on ne critique pas ouvertement le conjoint. Il vaut mieux accepter sa dĂ©cision et en discuter ensemble, une fois seuls.” Pour autant, exprimer des divergences n'est pas forcĂ©ment traumatisant, Ă  condition de le faire dans le calme et le respect de l'autre. L'essentiel, disent encore les spĂ©cialistes, est de ne pas faire jouer un rĂŽle Ă  l'enfant dans le conflit parental. Accepter que le conjoint pense et agisse diffĂ©remment En somme, il ne faut pas confondre accord et uniformitĂ©. La diffĂ©rence entre les parents est aussi une richesse. “L'enfant a besoin de cette distance pour se construire , confirme Daniel Coum. S'il a affaire Ă  des clones parlant d'une mĂȘme voix, il se trouve soumis Ă  une forme de toute-puissance dont il aura du mal Ă  se dĂ©gager.” Accepter que le conjoint pense et agisse diffĂ©remment ne va pourtant pas toujours de soi, tant chacun est convaincu d'avoir raison. Mais il faut “ apprendre Ă  lui faire confiance , car lui aussi aime l'enfant , rappelle Marie-Christine Parmentier, conseillĂšre conjugale au Cler . Si le pĂšre et la mĂšre n'ont pas toujours le mĂȘme point de vue, n'oublions pas qu'ils ont le mĂȘme objectif le bien-ĂȘtre de leurs enfants.” Peu importe donc que chacun gĂšre Ă  sa façon les petites tĂąches du quotidien, l'important est finalement de rĂ©ussir Ă  s'accorder sur l' Pinto Gomes, dossier Parents & enfants, “Papa dit oui, maman dit non”, 20 avril 2011, - Dossier remis Ă  jour le 4 mars 2013 P. & e. A l’adolescence, n’est-ce pas un peu plus compliquĂ© ? A. B. Si, bien sĂ»r, car Ă  ce moment-lĂ  s'ajoute un facteur de conflictualitĂ© qui n'existait pas avant. L'adolescent a besoin de se dĂ©tacher de ses parents, de s'affirmer, de se sentir autonome, original. Il va trĂšs facilement vivre une contrainte, une limite, comme une oppression et tenter de se dĂ©gager du parent qui l'oppresse le plus, c'est-Ă -dire souvent celui qui le protĂšge le plus. Il aura donc tendance, lĂ  aussi, Ă  s'adresser d'avantage Ă  celui qui lui semble plus souple. Mais contrairement Ă  l'enfant, il pourra ĂȘtre consciemment manipulateur pour obtenir ce qu'il souhaite, c'est-Ă -dire plus d'indĂ©pendance . À cet Ăąge, les parents doivent faire en sorte d'expliciter leurs points de vue, car l'adolescent a la capacitĂ© de comprendre leurs dĂ©saccords. P. & e. Quelles consĂ©quences peuvent avoir ces conflits sur le dĂ©veloppement de l’enfant ? A. B. Cela dĂ©pend de sa sensibilitĂ©, de sa personnalitĂ©. Cela dĂ©pend aussi de la façon dont s'expriment les divergences les consĂ©quences ne seront pas les mĂȘmes selon qu'il s'agit d'une dispute violente ou d'un simple dĂ©saccord verbal. Ces diffĂ©rents niveaux sont importants, surtout pour un jeune enfant. Il faut Ă©galement tenir compte de la rĂ©pĂ©tition des conflits. C'est une chose de ne pas ĂȘtre d'accord ponctuellement devant les enfants, c'en est une autre de ne jamais ĂȘtre d'accord sur rien. Enfin, le sujet de la discorde joue Ă©galement un rĂŽle l'enfant sera plus affectĂ© s'il est directement concernĂ©. Il le sera aussi s'il a l'impression que ses parents rĂ©agissent diffĂ©remment lorsqu'il s'agit de l'Ă©ducation de ses frĂšres et sƓurs . D'une maniĂšre gĂ©nĂ©rale, ces situations conflictuelles angoissent l'enfant et font naĂźtre chez lui un sentiment de culpabilitĂ©. Il se sent trĂšs vite responsable des disputes et pense que ses parents ne s'entendent pas Ă  cause de lui. P. & e. Les parents doivent-ils alors toujours ĂȘtre d’accord devant les enfants ? A. B. Non, bien sĂ»r, car ce sont des ĂȘtres diffĂ©rents qui ont le droit d'avoir des points de vue divergents et mĂȘme de les exprimer devant l'enfant, Ă  condition de ne pas ĂȘtre violents. S'ils le font calmement et de façon ponctuelle, cela peut aussi aider l'enfant Ă  comprendre que dans la vie il y a parfois des dĂ©saccords et que ce n'est pas forcĂ©ment un drame. Cela fait partie de l'Ă©ducation aux relations humaines. Dans ces situations, l'enfant apprend, en outre, qu'il existe diffĂ©rentes maniĂšres de se comporter, d'exercer son autoritĂ© , et apprend donc Ă  adapter son comportement en fonction de son interlocuteur. Autrement, dit, les dĂ©saccords parentaux ne sont pas forcĂ©ment traumatisants pour l'enfant si celui-ci perçoit un objectif Ă©ducatif commun et une cohĂ©rence dans l'attitude des parents, qui ne doit pas ĂȘtre trop conflictuelle et contradictoire, ni trop imprĂ©visible, car c'est cela qui est angoissant . Paula Pinto Gomes, dossier Parents & enfants, “Papa dit oui, maman dit non”, 20 avril 2011, - Dossier remis Ă  jour le 4 mars 2013 Divorce, sĂ©paration des dĂ©saccords plus difficiles Ă  gĂ©rer Tous les couples, mĂȘme les plus unis, ont parfois des dĂ©saccords Ă  propos de l'Ă©ducation des enfants. Mais ces divergences peuvent devenir particuliĂšrement conflictuelles lorsque les parents sont sĂ©parĂ©s . Une situation qui touche aujourd'hui de nombreuses familles. Lorsque les parents ne vivent plus ensemble, “les dĂ©saccords en matiĂšre d'Ă©ducation sont d'autant plus difficiles Ă  gĂ©rer qu'ils viennent souvent s'ajouter Ă  d'autres conflits, observe Catherine Serrurier, thĂ©rapeute de couple. Tout est emmĂȘlĂ© et les tensions se cristallisent vite sur les enfants. Les reproches et les querelles venimeuses oĂč chaque parent dit c'est moi qui dĂ©cide’, tu n'as pas bien fait’, sont monnaie courante.” “Le fossĂ© ne cesse de se creuser” Marie, sĂ©parĂ©e de son premier conjoint depuis douze ans, ne pensait pas en arriver lĂ , mais, depuis quelque temps, cette maman de trois enfants reconnaĂźt que la relation avec le pĂšre de sa grande fille de 17ans s'est beaucoup dĂ©gradĂ©e. “Les divergences sont apparues au dĂ©but de l'adolescence et, depuis, le fossĂ© ne cesse de se creuser, raconte-t-elle. Je rĂ©alise que nous n'avons pas du tout la mĂȘme façon de considĂ©rer l' investissement scolaire , le travail et l'ambition Ă  long terme. Lui, semble tirer notre fille vers le bas en lui disant qu'elle n'a pas besoin d'avoir 18de moyenne Ă  l'Ă©cole ou de persĂ©vĂ©rer dans la pratique du violon, puisqu'elle n'en fera pas son mĂ©tier, alors que moi je l'encourage plutĂŽt Ă  faire des efforts.” L’éducation des enfants peut ĂȘtre un prĂ©texte pour s’affronter Aujourd'hui, leurs conflits de parents portent Ă©galement sur les sorties le papa est “permissif” et autorise leur fille Ă  sortir “trĂšs tard” le soir, la maman, elle, est “plus stricte” et “fixe une heure pour rentrer”. “Cela complique la relation avec ma fille, d'autant qu'il lui a conseillĂ© de ne pas se laisser faire et de rĂ©sister Ă  mes injonctions, ajoute Marie, exaspĂ©rĂ©e. Il est Ă©vident qu'Ă  ce niveau de conflit, il s'agit d 'un rĂšglement de comptes.” L'Ă©ducation des enfants peut, en effet, s'avĂ©rer un prĂ©texte pour s'affronter , “mais les parents sĂ©parĂ©s doivent faire en sorte de dĂ©passer leurs conflits personnels pour continuer Ă  assumer leurs responsabilitĂ©s, explique Catherine Serrurier. MĂȘme s'ils ne forment plus un couple, ils restent des parents qui doivent Ă©lever leurs enfants en essayant de se concerter le plus souvent possible.” Paula Pinto Gomes, dossier Parents & enfants, “Papa dit oui, maman dit non”, 20 avril 2011, - Dossier remis Ă  jour le 4 mars 2013
\n \n j ai pas connu papa mais maman elle a gerer
CHAPITRE4. Pourquoi papa et maman ne sont plus ensemble ? “ J’étais lĂ  le jour oĂč papa nous a quittĂ©es, maman et moi. Je n’avais que six ans, alors je ne comprenais pas ce C’était un lundi. C’était un 17 aoĂ»t. C’était il y a 6 pense que tu t’en doutais. Moi, je t’avoue que je m’inquiĂ©tais, mais pas Ă  ce point. Pas au point de croire que notre court Ă©change de ce lundi matin serait la derniĂšre fois oĂč j’entendrais ta me souviens de ces derniers jours comme si c’était hier. Ton genre de gastro » qui ne passait pas. Mes va voir le mĂ©decin c’est le week-end du 15 aoĂ»t si ça empire tu vas galĂ©rer ». Nos nĂ©gociations, notre compromis promis si ça va pas mieux je l’appelle samedi, j’allais essayer ma robe de mariĂ©e retouchĂ©e. Il avait fallu faire sauter la fermeture Ă©clair du bustier pour la remplacer par un lacet, une Maxi-Fille s’étant invitĂ©e dans mon bidon. Tu Ă©tais si fier. Toi, tu allais devenir Papy. D’une petite fille en plus. Toi qui voulait plein d’enfants et qui n’avait eu qu’une fille, grand pĂšre pour la premiĂšre fois. Je me souviens de notre appel sur ce parking, tu Ă©tais si heureux du cadeau que nous t’avions offert pour ton anniversaire. Un kit bluetooth, pour qu’on puisse s’appeler n’importe quand. Bha oui, on s’appelait me souviens du dimanche. Je me souviens de cet appel. Je me souviens t’avoir demandĂ© pourquoi tu toussais autant. Je me souviens de ton doux et rassurant je tousse pas, je vomis ». Ouais, mĂȘme comme ça tu te voulais eu peur. Je t’ai proposĂ© de venir. Tu as refusĂ© et j’ai choisi de respecter tes choix, ta puis il y a eu ce lundi. Notre dernier RDV avec le prĂȘtre. La prĂ©paration de notre mariage qui avait lieu 12 jours plus tard. On cale les musiques, on revoit l’organisation. D’instinct, je t’appelle avant, vĂ©rifiĂ© que tu as bien appelĂ© le mĂ©decin. Je crois me souvenir que tu as Ă©courtĂ© la conversation. FatiguĂ©. Tu l’attendais dans la ne savais pas que plus jamais je n’entendrais ta voix. Je ne savais pas que tu ne verrais jamais ma robe de mariĂ©e. Je ne savais pas que tu ne verrais jamais naĂźtre mon enfant. Certes, il y avait ce putain de cancer, mais naĂŻvement, j’y croyais Ă  ta force, Ă  ta combativitĂ©, Ă  notre bonne Ă©toile, Ă  la ne pensais pas que tu partirais si vite. Que je n’aurai mĂȘme pas le temps de venir te faire un dernier bisou. Une hospitalisation en urgence le lundi midi, et Ă  16h tu Ă©tais dĂ©jĂ  parti. J’ai appris ça sur une aire d’autoroute, comme une conne. En essayant d’appeler ta chambre qui ne rĂ©pondait pas. Je me souviens des mots de l’infirmiĂšre qui m’a dit c’est fini ». Je me souviens de mes hurlements primaires, des Non », des C’est pas possible », des je veux pas ».Je me souviens de tout comme si c’était hier, minute par minute, je n’oublierai il y a 6 ans, et je crois que je rĂ©alise seulement tu ne m’as pas emmenĂ©e Ă  l’autel comme c’était prĂ©vu. Que tu ne connaĂźtras jamais mes 3 enfants. Que je ne verrai plus tes magnifiques yeux bleus et ton sourire rieur. Que je n’entendrai plus jamais le son de ta voix. Que l’on ne passera plus des heures au tĂ©lĂ©phone tous les 2, pour se raconter des banalitĂ©s, juste pour se je ne pourrai plus jamais te dire Ă  quel point tu as Ă©tĂ© un papa merveilleux. Extraordinaire mĂȘme. Que je te dois tout ce que je suis aujourd’hui. Que je ne pourrai plus m’asseoir sur tes tu aurais 63 ans, mon vieux. Mon jeune vieux. Mon pĂšre, mon perrot, le premier homme de ma tant aimĂ© te tenir la main dans ces derniers instants. La serrer fort dans la mienne. Te dire Ă  quel point je t’aimais, putain qu’est ce que je t’aimais. Qu’est ce que je t’aime en fait. Qu’est ce que tu me les jours, chaque jour qui passe, pas une heure ne passe sans que je pense Ă  toi. A ce qu’on aurait pu faire ensemble. A ce qu’on a vĂ©cu. Tu es parti trop tĂŽt, j’ai mal au cƓur, j’ai mal au bide, j’ai mal partout. Tu me manques, j’ai envie de te dire de revenir, de me prendre dans tes bras, de m’embrasser. Mais je sais que ça n’arrivera jamais. J’ai envie de te dire que je suis tellement, tellement fiĂšre de toi, de ta force, de ta tĂ©nacitĂ©, de ta vie est injuste, cruelle et injuste. Tu me manques, mon pĂšre. Tu me manques, Papa. Cest Ă  43 ans que Lali apprend qu'elle est autiste Asperger. Ses 2 fils ado comprennent alors ses drĂŽles de comportement, notamment l'incapacitĂ© Ă  gĂ©rer les sous-entendus. Un diagnostic qui a permis d'apaiser leur relation. 15 juillet 2021 ‱ Le Deal du moment Cartes PokĂ©mon oĂč commander le coffret ... Voir le deal € La ClairiĂšre Les extĂ©rieurs Les Ă©curies 4 participantsAuteurMessagecaroAdminNombre de messages 293Date d'inscription 13/02/2007Sujet L'enclos Lun 28 Mai - 2157 Il Ă©tait grand temps que le merveilleux cadeau de Guidonius pour mon anniversaire, rejoigne la ClairiĂšre. J'arrivais enfin aux Ă©curies mais pensais que de la mettre un peu dans l'enclos lui ferait le plus grand bien avant de se retrouver avec Tornade. J'ouvris la barriĂšre, lui ota les rennes et la laissa filerVa ma belle, vaJe la regardais troter, je n'en revenais toujours pas d'un si beau prĂ©sentEt bien il ne me reste plus qu'Ă  lui trouver un nom, mais je ne sais pas trop plusieurs noms me viennent Ă  l'esprit tendresse, cĂąline, merveille ou ...... je ne sais pas trop moi caroAdminNombre de messages 293Date d'inscription 13/02/2007Sujet Re L'enclos Lun 16 Juil - 005 *******************************************Il faisait un temps magnifique et aprĂšs avoir fait un petit tour dans le jardin, JĂ©rĂŽme voulait aller voir les chevaux. ArrivĂ©s prĂšs de l'enclos la jument s'avanca vers moi. Je pris JĂ©rĂŽme dans mes brasVas y mon ange, caresse lui le museau, elle aime beaucoup........VĂ©nusia, vient lĂ  ma belle vientVĂ©nusia avança sa tĂȘte et se laissa caresserTu vois je te l'avais dit qu'elle aimait ça, regarde comme elle se laisse faireJĂ©rĂŽme Ă©tait heureux et ne se lassait pas de la caresser caroAdminNombre de messages 293Date d'inscription 13/02/2007Sujet Re L'enclos Ven 31 AoĂ» - 1045 **************************************************Non loin de la maison, juste aprĂšs le petit jardin, il fallait passer devant l’enclos pour rejoindre les Ă©curies. J’étais sortis rapidement de la cuisine ne laissant pas le temps Ă  Guido de rĂ©agir. Je savais qu’il ne laisserait pas JĂ©rĂŽme tout me fallait aller Ă  l’écurie seller VĂ©nusia et partir prĂ©venir Aylla. Sur le chemin tout se mĂ©langeait dans ma tĂȘte. J’avais l’impression, Ă  la rĂ©action de Guido que j’étais une mĂšre indigne qui abandonnait son fils. Mais pourtant mon fils avait l’habitude d’ĂȘtre loin de moi, et Aylla n’était pas une inconnue, je savais qu’il aurait Ă©tĂ© bien lĂ -bas

. Mais comment aurais-je fait Ă  l’époque quand tout allait mal et qu’il me fallait partir ? et si je n’étais pas partis mon fils serait orphelin de mĂšre et de pĂšre, je n’aurai pas connu Guido

 Des larmes coulaient sur mes joues, je ne savais plus
. Est-il donc plus simple de laisser partir son Ă©pouse plutĂŽt que JĂ©rĂŽme ? Je pensais qu’il avait compris que nous avions besoin de nous donner du temps rien que pour nous, que depuis sa rencontre avec JĂ©rĂŽme, nos fiançailles, son Ă©lection aux ducales en tant que gardien du peuple, notre mariage et sa réélection en tant que procureur, nous n’avons rien eu pour nous

 ou peut-ĂȘtre suis-je trop exigeante ? Je continuais mon chemin vers l’écurie la vision trouble de par mes larmes qui n’avaient de cesse de bien soit, je me rendrais chez Aylla lui expliquant que cela n’était plus possible pour JĂ©rĂŽme et qu’à l’occasion, je prendrai Abela quelques jours guidoniusNombre de messages 424Date d'inscription 14/04/2007Sujet Re L'enclos Ven 31 AoĂ» - 1335 Guidonius fut rassurĂ© en voyant que sa belle princesse n'avait pas encore eut le temps de seller son cheval. Il la rejoignit dans l'enclos, et lui posa un tendre coeur d'amour, j'ai surement encore Ă©tĂ© bien maladroit, mais je t'aime plus que tout et cette journĂ©e qui te tiens tant Ă  coeur m'est plus qu'agrĂ©able. Pendant que tu ammene JĂ©rome chez Aylla, je vais nous prĂ©parer un panier repas, comme celĂ  nous aurons encore plus de temps pour nous promener et aller lĂ  ou tu aida sa belle princesse Ă  installer JĂ©rome pour le court voyage jusque chez Aylla. caroAdminNombre de messages 293Date d'inscription 13/02/2007Sujet Re L'enclos Ven 31 AoĂ» - 1923 Alors que je me dirigeais vers les Ă©curies en passant par l'enclos, Guidonius Ă©tait venu me rejoindre avec JĂ©rĂŽme. J'eus Ă  peine le temps de sĂ©cher mes larmes qu'il me dĂ©posa un baiser et s'excusant d'avoir probablement Ă©tĂ© maladroitJ'avoue ne pas trop avoir compris ta rĂ©action, que je ne savais plus que penser et que laisser JĂ©rĂŽme te contrariait fortement. Tu sais, il m'arrive parfois de rĂ©agir au quart de tour, et .......... non en fait, ce n'est pas la peine d'en rajouter, je n'ai pas envie de gĂącher cette journĂ©e et comme tu sembles prĂȘt Ă  laisser partir JĂ©rĂŽme et bien je vais l'emmener chez AyllaGuido m'aida Ă  seller mon cheval, Ă  y mettre le sac puis JĂ©rĂŽme lui fit un Ă©norme baiser avant que Guido l'aidais Ă  s'installer tout contre moi Merci pour ton aide, je crois que nous sommes prĂȘts, allons-y. Je ne tarde pas trop, je ferai au plus vite Je fis avancer VĂ©nusia pour qu'elle sorte de l'enclos avant de la lancer au trot en direction de chez mon amie caroAdminNombre de messages 293Date d'inscription 13/02/2007Sujet Re L'enclos Dim 2 Nov - 1740 [Le lendemain de la rĂ©ception]Je venais de subir un nouveau choc et cela ne faisait qu'un de trop. ArrivĂ©e prĂšs de l'enclos, je m'appuyais sur la barriĂšre, levant la tĂȘte au ciel laissant lĂ  mes larmes couler. Mon coeur souffrait et je n'arrivais pas Ă  comprendre pourquoi Aristote m'infligeais une fois de plus une telle Ă©preuve. Notre famille n'avait-elle donc pas encore assez souffert pour que cela continue encore et encore ? Je fermais les yeux, baissant ma tĂȘte pour la poser au creux de mes mains. Cacher ce visage qui pleurait, cacher ces larmes, cacher cette souffrance qui Ă©tait au fond de moi. Epouse indigne d'avoir abandonnĂ©e son Ă©poux, mĂšre indigne incapable d'aider ses enfants... voilĂ  sans doute ce que le TrĂšs Haut voulait peut-ĂȘtre me faire passer comme message. Me serais-je donc trompĂ©e Ă  ce point lĂ  sur ma vie ? moi qui avais toujours pensĂ© faire de mon mieux.... me voilĂ  devant un tableau et une situation Ă  laquelle je ne pensais jamais Ă  avoir faire face un jour... JĂ©rĂŽmeNombre de messages 10Date d'inscription 02/11/2008Sujet Re L'enclos Dim 2 Nov - 1757 JĂ©rĂŽme avait suivit sa mĂšre, elle Ă©tait appuyĂ© contre la barriĂšre le visage entre ses mains et il lui semblait qu'elle pleurait. Il arriva discrĂštement derriĂšre elle, puis la pris dans ses ne pleure plus, tu sais que ce n'est pas Ă  cause de toi, tu.... tu sais que je t'aimeIl serra sa maman dans ses bras, et lui fit un baiser sur la joue. clemenceNombre de messages 18Date d'inscription 18/10/2008Sujet Re L'enclos Dim 2 Nov - 1844 Maman, ne pleure plus, tu sais que ce n'est pas Ă  cause de toi, tu.... tu sais que je t'aimeClĂ©mence arrive sur ses mots et les regarde surprise. Tout ses doutes s'envolent et une seule chose reste Ă  son esprit, sa mĂšre..leur mĂšre pleure. *Pourquoi pleure-t-elle?* La petite ne comprend pas, s'avance un peu plus prĂšs et cherche des paroles rassurante, comme sa mĂšre fait pour elle, lorsqu'elle est ne pleure pas. Je t'aime aussi, maman. Nous allons rentrer au moulin et nous serons heureux tout les trois comme avant. Tu verra, nous serons de nouveau heureux ensemble. Nous n'avons pas besoin d'eux. pensant que le problĂšme rĂ©side dans cette nouvelle famille pour elle aussiClĂ©mence s'approche et saisit sa mĂšre et son frĂšre dans chacune de ses vous aime tout les deux. caroAdminNombre de messages 293Date d'inscription 13/02/2007Sujet Re L'enclos Dim 2 Nov - 2054 Des bras se resserraient autour de moi, c'Ă©tait ceux de mon fils. Du revers de la main je sĂ©chais mes larmes coulant sur mes jouesMaman, ne pleure plus, tu sais que ce n'est pas Ă  cause de toi, tu.... tu sais que je t'aimeJe serrais Ă  mon tour mon fils dans mes bras quand une petite voix se fit entendre. Une petite voix que je n'avais plus entendu depuis deux joursMaman...Maman ne pleure pas. Je t'aime aussi, maman. Nous allons rentrer au moulin et nous serons heureux tout les trois comme avant. Tu verra, nous serons de nouveau heureux ensemble. Nous n'avons pas besoin d' voix de mes enfants se faisait douce et rassurante tout comme l'Ă©treinte de JĂ©rĂŽme et la main de ClĂ©mence dans la mienne. Mais les paroles de l'un et de l'autre me renvoyait la vĂ©ritĂ© en face, vĂ©ritĂ© que je devais de ne pas pleurer je respirais un grand coup Mes enfants, mes trĂšs chers enfants... moi aussi je vous aime....tour Ă  tour j'embrassais mon fils et ma fille sur le front, puis le lĂąchant je m'asseyais Ă  mĂȘme le sol, en tailleur, dos contre la barriĂšre de l'enclos. Libre Ă  eux d'en faire de mĂȘme s'ils le souhaitaient. HabillĂ©e une fois de plus en braies, chemise et hautes bottes pour le voyage je profitais pour m'installer convenablement. Je regardais vers l'Ă©curie, Guidonius ne nous avait pas encore rejoins, sans doute Ă  s'occuper encore de Tornade. J'espĂ©rais silencieusement qu'il nous dĂ©visageais tour Ă  tour mes enfants avant de me laisser aller Ă  dire ce qui aujourd'hui me revenait tel un retour de manivelleMes enfants.... tout ce qui vous arrive est de ma faute.....entiĂšrement de ma faute. Je me rends compte aujourd'hui que j'ai tout gĂąchĂ©, que je vous ai privĂ© de ce qui est le plus important pour des enfants... et je m'en veux ClĂ©mence... je vous ai privĂ© de votre pĂšre, j'ai abandonnĂ© votre pĂšre ne pensant pas un seul instant aux dĂ©gats que pourraient causer cette sĂ©paration. Aujourd'hui votre pĂšre est un inconnu pour vous, et.... je ne me le pardonne famille si grande.... si nous ne la connaissons pas... c'est de ma faute. Si vous n'avez pas eu le petit frĂšre ou la petite soeur que j'ai perdue c'est de ma faute aussi.... Je sentais Ă  nouveau des larmes perler mais je ne pouvais les retenir tel en Ă©tait le mal au fond de moi .... si quelqu'un doit en subir les consĂ©quences, c'est moi et personne d'autre.... c'est moi qui ai divisĂ© notre famille... c'est Ă  moi que vous devez en vouloir. J'ai mal et j'en ai le coeur dĂ©chirĂ© de vous avoir fait subir tout cela. Si vous saviez comme je regrette tout cela.... je ....je vous demande pardon guidoniusNombre de messages 424Date d'inscription 14/04/2007Sujet Re L'enclos Lun 3 Nov - 022 Guidonius entendit les derniĂšres paroles de Caro en rejoignant son petit monde; il en eut un choc au coeur. Ce n'Ă©tait pas ainsi qu'il voyait les choses. Il s'approca et passa ses mains autour du cou de sa belle princesse;Mon coeur, les enfants sont assez grand pour comprendre.... et tu n'es coupable de rien... les vrai coupables, nous les connaissons, ce sont ces maudits arrogants nobles qui nous ont fait tant de mal; qui ont divisĂ© la Champagne, causĂ© l'exil de ses meilleurs habitants, et dĂ©chirĂ© notre couple. Nous avons subit cette Ă©preuve du mieux que nous avons pu, et si nous nous retrouvons ici ajourd"hui, c'est bien parce que l'amour que nous avons pour nous deux, que nous avons pour nos enfants est plus fort que tout. JĂ©rome, ClĂ©mence, venez embrasser votre mĂšre et moi, votre pĂšre, qui ne vous ai jamais oubliĂ©, nous avons beaucoup de temps Ă  rattraper, mais l'amour que nous avons pour vous nous aidera Ă  le clemenceNombre de messages 18Date d'inscription 18/10/2008Sujet Re L'enclos Lun 3 Nov - 1757 ClĂ©mence ne comprend pas pourquoi sa mĂšre parle de famille divisĂ©. Pour elle, sa famille a toujours Ă©tĂ© uni....tout les trois. Sa vie est dans le BĂ©arn, ignorant tout ou presque du passĂ©. La petite ignore l'homme qui s'avĂšre ĂȘtre son pĂšre et s'adresse uniquement Ă  sa mĂšre, d'abord d'un ton sec qui s'adoucit peu Ă  ne te pardonne pas...je ne te pardonne pas de nous avoir aimĂ© pendant tout ce temps, de nous avoir Ă©levĂ© avec cet amour, d'avoir pris soin de nous lorsque nous Ă©tions malade, de m'avoir pris dans tes bras Ă  chaque fois que j'Ă©tais triste. Je ne te pardonne ni tout ceci, ni tout le reste, car il n'y a rien a pardonner. laissant apparaitre un sourirePour moi tu es la meilleur des maman et JĂ©rĂŽme le meilleur des frĂšres. Je n'ai jamais manquĂ© d'amour avec vous. VoilĂ  pourquoi je ne ressens pas le besoin de connaitre cette famille. Celle que nous formons tout les trois me suffit, il n'y a rien Ă  regretter. Pendant tout ce temps, l'enfant a rĂ©flĂ©chi Ă  cette histoire de petit frĂšre ou petite sƓur..ainsi ils auraient pu ĂȘtre quatre, une nouvelle dĂšs plus surprenante. Jamais elle a imaginĂ© sa vie avec un pĂšre ou un autre membre, en tout cas elle se l'est interdit....trop de questions sans rĂ©ponse et de douleur en son cƓur. Elle tente d'ĂȘtre drĂŽle, tout en restant puis, je suis contente qu'il en soit ainsi...autrement j'aurai eu moins de petite n'ose s'approcher pour rĂ©conforter sa mĂšre, s'approcher d'elle l'amenant inĂ©vitablement Ă  s'approcher Ă©galement de son paroles du messir l'ont mis mal Ă  l'aise. Si elles sont vrai, pourra-t-elle pardonner sa mĂšre ceci? ClĂ©mence hĂ©site, puis se ce que tu l'aime...vraiment? Est ce que l'amour de JĂ©rĂŽme et de moi ne te suffit plus, tu as aussi besoin du sien?La rĂ©ponse lui fait peur, afin de cacher son angoisse, elle s'adresse d'un ton froid Ă  son vous l'aimez, faite en sorte que ma mĂšre ne pleure plus et qu'elle soit heureuse. guidoniusNombre de messages 424Date d'inscription 14/04/2007Sujet Re L'enclos Mar 4 Nov - 021 Guidonius sourit aux paroles de sa sais ClĂ©mence, des calins, bĂ©bĂ© tu n'en a jamais manquĂ©, ni de ta mĂšre ni de moi. Peut-ĂȘtre ne t'en souviens-tu pas, mais Ă  4 tu en aurrait eu toujours autant, voire plus, car nous t'aimons trĂšs fort ta mĂšre et moi. Et puisque tu me pose la question, oui je l'aime, nous nous sommes toujours aimĂ© d'un amour ardent, que beaucoup nous ont enviĂ©.... et qu'ils ont cherchĂ© en vain Ă  dĂ©truire. Ne vois-tu pas comme ta mĂšre est heureuse aujourd'hui, avec ses deux enfants et son mari comme je le suis Ă©galement ?_________________ clemenceNombre de messages 18Date d'inscription 18/10/2008Sujet Re L'enclos Mar 4 Nov - 125 Il sourit? ClĂ©mence n'en revient pas, surtout les derniĂšres paroles. Elle hausse un sourcil et lui rĂ©pond avec oui! Je vois ça...ma mĂšre est trĂšs heureuse en ce moment. A tel point qu'elle se sent coupable et en pleure. Depuis que je vous ai vu, je n'ai jamais vu ma mĂšre si heureuse. Elle croise les bras et dĂ©tourne le regard.*Et cet homme est mon pĂšre!?* la petite laisse Ă©chapper un long soupir, tout en levant les yeux au ciel. *Ça promet!* caroAdminNombre de messages 293Date d'inscription 13/02/2007Sujet Re L'enclos Mar 4 Nov - 208 Alors que je terminais ma confession aux enfants je voyais Guidonius arriver. Plus il se rapprochait plus il pouvait entendre mes paroles et lorsqu'il posa ses mains sur mon cou, je me rendais compte que mes mots l'avaient sans doute pertubĂ© un peu. SĂ©chant une fois de plus mes larmes, je relevais la tĂȘte pour le regarder esquissant un lĂ©ger ce qu'il me disait et il avait raison. Si tous ces malheurs nous Ă©taient arrivĂ©s, ce n'Ă©taient dĂ» qu'Ă  certaines personnes. Mais au fond de moi je m'en voulais encore d'ĂȘtre partis et d'avoir privĂ© les enfants de leur pĂšre un temps. MĂȘme si tout cela Ă©tait derriĂšre nous Ă  prĂ©sent et que pour mon plus grand bonheur j'avais retrouvĂ© l'homme que je n'avais jamais cessĂ© d' demanda aux enfants de venir nous embrasser, mon regard se tourna vers eux, me demandant quelle rĂ©action ils allaient avoir. Je m'attendais Ă  ce que JĂ©rĂŽme dise quelque chose, mais contre toute attente c'est Clemence qui prenait la paroleJe ne te pardonne pas...Les premiers mots furent un choc et sur le moment j'avais bien cru que mon coeur allait cesser de battre, mais elle enchainait et ce qu'elle disait me touchait profondĂ©ment. Je remontais mes mains et les posaient sur celle de Guidonius tout en les serrrant trĂšs fort et laissant Ă©chapper un soupir tout en Ă©coutant ma fille. Et puis ce petit sourire qui naissait sur son visage. A prĂ©sent c'est des larmes de joie qui perlaient, des larmes qui montraient Ă  quel point ma fille me touchait de ses mots mĂȘme si l'allusion Ă  la famille et Ă  son pĂšre me renvoie la triste vĂ©ritĂ©. Et puis ces mots concernant la perte de l'enfant. La comparaison venant d'une enfant de son Ăąge est sans doute normale mais mĂȘme si je ne lui en voulais pas, je souffrais de cette perte mais le gardais au fond de la regardais ne sachant que dire, que rĂ©pondre. J'en restais bouche bĂ©e. Mais arrivait la question inattendue, comme bien souvent la plupart de ses propos. Du haut de son jeune Ăąge elle parlait souvent comme une adulte et arrivait souvent Ă  m' ce que tu l'aime...vraiment? Est ce que l'amour de JĂ©rĂŽme et de moi ne te suffit plus, tu as aussi besoin du sien?Un regard Ă  JĂ©rĂŽme, Ă  Clemence, un autre pour Guidonius avant de revenir vers ma fille en lui souriant lui rĂ©pondre mais sans attendre que je ne le fasse elle enchaĂźna sur un ton froid Ă  son pĂšreSi vous l'aimez, faite en sorte que ma mĂšre ne pleure plus et qu'elle soit rĂ©ponse de mon tendre Ă©poux Ă©tait juste et j'espĂ©rai que JĂ©rĂŽme et Clemence en avaient saisis le sens et comprenaient vraiment que notre amour Ă©tait fort et que malgrĂ© tout ce que nous avons du vivre, il n'a jamais cessĂ© d'exister. Mais les derniĂšres paroles de Guidonius n'avaient pas Ă©taient compris en ce sens pour Clemence. Une fois de plus elle se retranchait derriĂšre son apparence oui! Je vois ça...ma mĂšre est trĂšs heureuse en ce moment. A tel point qu'elle se sent coupable. Depuis que je vous ai vu, je n'ai jamais vu ma mĂšre si me semblait lĂ  qu'il Ă©tait temps pour moi de prendre la parole et de rĂ©pondre Ă  toutes ces interrogations qui n'avaient de cesse de tourbillonner dans l'esprit de notre fille. Je regardais Clemence qui levait Ă  prĂ©sent les yeux au puce regarde-moi s'il te plait. Je vais te rĂ©pondre et te dire ce que moi je votre pĂšre, je l'aime vraiment... je l'aime trĂšs fort, autant que je vous aime toi et JĂ©rĂŽme..... et l'amour que toi et ton frĂšre pouvez me porter compte beaucoup pour moi. Votre amour et l'amour que peut me porter votre pĂšre, tout comme l'amour que moi je peux vous porter Ă  tous les trois est identique. J'ai besoin de votre amour Ă  vous trois, comme j'ai besoin moi de vous donner mon amour Ă  tous les trois. Et si j'ai pleurĂ© ce n'est pas parceque je ne suis pas heureuse, c'est tout simplement parceque je me rends compte que je vous ai privĂ© de choses importantes dans votre vie. Votre pĂšre m'a demandĂ© d'oublier ce passĂ© et de regarder devant moi. Je fais de mon mieux mes amours, mais je pense que sans votre aide cela prendra plus de temps que prĂ©vu. J'ai besoin de vous. Toi Clemence, toi JĂ©rĂŽme et toi mon coeur. J'ai besoin de vous, j'ai besoin de vous savoir auprĂšs de moi, j'ai besoin de savoir que nous ferons tout pour que notre famille, nous quatre, nous soyons heureux comme avant. Alors ma puce, oui ta maman sera la maman la plus heureuse qui soit, mĂȘme si je le suis dĂ©jĂ  de vous avoir tous les trois, lĂ  maintenant en cet endroit qui compte Ă©normement JĂ©rĂŽmeNombre de messages 10Date d'inscription 02/11/2008Sujet Re L'enclos Mar 4 Nov - 2101 JĂ©rĂŽme avait tout Ă©coutĂ© sans bronchĂ©, des paroles de sa mĂšre, de sa soeur et de son pĂšre. Beaucoup d'information Ă©taient venue d'un coup et il ne savait trop quoi penser de tout cela. Il avait au plus profond un malaise qu'il ne savait pas expliquĂ© lui mĂȘme, mais il ne voulais pas blessĂ© sa fĂźt un petit sourire forcĂ©, il fit un baiser sur le front de sa soeur, sur la joue de sa mĂšre et sourit Ă  son Ă  quoi il s'Ă©loigna, en direction de la forĂȘt. guidoniusNombre de messages 424Date d'inscription 14/04/2007Sujet Re L'enclos Mar 4 Nov - 2151 Guidonius vit JĂ©rome s'Ă©loigner avec un air triste. Il se doutait depuis quelque temps que son fils n'Ă©tait pas tres bien. Il alla le rejoindre pour parler seul avec je vois bien qe tout cela te perturbe beaucoup, mais tu sais, nous allons retrouver notre bonheur Ă  tous les quatre. Ici, loin du domaine, nous y sommes plus au as grandi, JĂ©rome, et il faut nous prĂ©occuper de ton avenir.... y as tu songĂ© un peu ? Tu sais que, comme Baron, j'ai besoin d'un Ă©cuyer.. et je pensais que maintenant que tu en as l'age, tu pourrais ĂȘtre mon ecuyer... qu'en penses-tu ? cea te ferait un bon dĂ©but apprentissage des armes. _________________ JĂ©rĂŽmeNombre de messages 10Date d'inscription 02/11/2008Sujet Re L'enclos Mar 4 Nov - 2343 JĂ©rĂŽme vit que son pĂšre le suivait, il s'arrĂȘta pour l'attendre. Aux paroles de son pĂšre le visage de JĂ©rĂŽme s'Ă©claira un peu.[Etre vĂŽtre Ă©cuyer, oh oui oui, pourquoi pas , c'est une excellente prit d'un coup son pĂšre dans ses ne sais pas pourquoi, mais je me sens mal et je ne sais pas pourquoi. guidoniusNombre de messages 424Date d'inscription 14/04/2007Sujet Re L'enclos Jeu 6 Nov - 1206 Guidonius serra trĂšs fort son fils dans ses bras. Il sentait bien qu'il Ă©tait mal depui quelque temps . Je le vois depuis quelque temps, mon fils, et je voudrais tellement que tu sois heureux. Vois tu, ces boulversements rĂ©cents ont un peu perturbĂ© tout le monde, ta mĂšre et moi Ă©galement, c'est bien pour cela que nous avons prĂ©fĂ©rĂ© venir passer un peu de temps ici, Ă  la clairiĂšre, ou notre bonheur n'est dĂ©rangĂ© par rien. Ici nous allons nous retrouver tous les quatre et reconstruire ce bonheur que nous avons perdu quelque temps. _________________ clemenceNombre de messages 18Date d'inscription 18/10/2008Sujet Re L'enclos Jeu 6 Nov - 1706 ClĂ©mence Ă©coute sa mĂšre et tente de comprendre ces attentes."et toi mon coeur" la petite ne peut s'empĂȘcher de faire les gros yeux, surprise, suivit d'une grimace de dĂ©gout. Puis oubli bien vite en comprenant qu'Ă  partir de maintenant, la famille se sera Ă  quatre et non plus Ă  trois, qu'elle le veuille ou frĂšre ne dit mot et s'Ă©loigne, la petite va pour le rejoindre, mais se fait devancer par leur pĂšre.*Pfff! Va jouer au gentil papa qui s'occupe de nous maintenant?* un dernier regard vers lui, avant d'en profiter pour s'installer au cĂŽtĂ© de sa mĂšre et pose sa tĂȘte sur bien qu'elle ne sache pas trop avec quoi elle l' hĂ©site un instant ne sachant comment sa mĂšre va le prendre. Puis finit par se confier Ă  sa celle ci, profitant que son pĂšre ne puisse l'entendre. La rĂ©action de cet homme, lui faisant bien plus Je vais ĂȘtre obliger de l'appeler...papa? caroAdminNombre de messages 293Date d'inscription 13/02/2007Sujet Re L'enclos Dim 9 Nov - 1426 JĂ©rĂŽme sans un mot partait en direction de la forĂȘt suivi de prĂšs par Guidonius. Je trouvais que c'Ă©tait une bonne initiative. JĂ©rĂŽme avait besoin de retrouver la complicitĂ© qu'il avait toujours eu avec son pĂšre. Ce n'est pas ces quelques temps de sĂ©paration qui avait pu tout changer du tout au tout. Il suffisait pour ma part qu'ils puissent se retrouver seul tous les deux Ă  parler pour que trĂšs probablement tout cela redevienne comme savais que Guidonius allait sans doute trouver les mots regard se posait alors sur ma petite fille. Ces longs mois de sĂ©paration pour elle devait lui paraĂźtre ĂȘtre des annĂ©es et je comprenais qu'elle ait plus de mal que JĂ©rĂŽme. Lorsqu'elle se mis Ă  mes cĂŽtĂ©s et posa sa question, je passais mon bras autour d'elle pour la serrer lĂ©gĂšrement contre moiMa puce...je sais que tout cela te semble difficile et que les quelques temps de sĂ©paration te sembles une Ă©ternitĂ© et que tu as oubliĂ© une partie de cette vie Ă  quatre..... Mais ton pĂšre reste ton pĂšre et..... oui il me semble logique et normal que tu l'appelles "papa", tout comme il est naturel pour toi que tu m'appelles "maman" ou "mĂšre", mot que tu utilises aussi de temps en temps et qui me fait sourire parceque je sais exactement ce que cela signifie pour toiJe soulevais son menton de ma main gauche et lui souriaisTu as peur je le sais, mais tu verras que trĂšs vite tu retrouveras tout l'amour que tu as pour ton papa. Je suis certaine qu'au fond de toi tu luttes entre ce que le coeur pourrais te dicter et ce que ta petite tĂȘte te dicte aussi. Mais tu sais ma puce.... si j'ai un conseil Ă  te donner, laisse parler ton coeur.....Je l'embrassais sur le front et lĂąchais ma fille pour me relever. Debout, je lui tendais ma mainAllez ma chipie adorĂ©e, viens... on va chercher nos affaires et rentrer Ă  la maison prĂ©parer quelque chose Ă  manger. Tu dois avoir faim non ? Moi j'ai faim .... et je pense qu'il doit en ĂȘtre de mĂȘme pour JĂ©rĂŽme et papa clemenceNombre de messages 18Date d'inscription 18/10/2008Sujet Re L'enclos Mar 11 Nov - 1603 La voix de sa mĂšre l'apaise et la rassure, mĂȘme si ce qu'elle entend ne lui plait guĂšre. Cependant, peu Ă  peu elle se rĂ©sout Ă  appeler son pĂšre comme il se doit. ClĂ©mence prend la min de sa mĂšre pour se relever et la lĂąche rapidement aux derniĂšres paroles. "pour JĂ©rĂŽme et papa" , un souvenir enfoui depuis longtemps ressurgis, sa gorge se noue et se sens prĂȘte a rentrons! J'ai baissĂ©e elle reprend la main de sa mĂšre et se concentre sur sa faim pour ne pas replonger dans se souvenir. caroAdminNombre de messages 293Date d'inscription 13/02/2007Sujet Re L'enclos Mar 11 Nov - 1931 Clemence se relevait mais je sentais que mes derniĂšres paroles en Ă©voquant son frĂšre et son pĂšre l'avait troublĂ©. Nulle envie de relever, il lui fallait digĂ©rer tout cela. D'ailleurs en pensant Ă  digĂ©rer Clemence me confirmait bien qu'elle avait nous allions chercher nos affaires avant de nous rendre Ă  la maison JĂ©rĂŽmeNombre de messages 10Date d'inscription 02/11/2008Sujet Re L'enclos Mer 12 Nov - 2050 Citation Je le vois depuis quelque temps, mon fils, et je voudrais tellement que tu sois heureux. Vois tu, ces boulversements rĂ©cents ont un peu perturbĂ© tout le monde, ta mĂšre et moi Ă©galement, c'est bien pour cela que nous avons prĂ©fĂ©rĂ© venir passer un peu de temps ici, Ă  la clairiĂšre, ou notre bonheur n'est dĂ©rangĂ© par rien. Ici nous allons nous retrouver tous les quatre et reconstruire ce bonheur que nous avons perdu quelque temps. JĂ©rĂŽme ne releva pas les paroles de son pĂšre, il se contenta de sourire, puis s'adressant Ă  lui avec je suis prĂȘt Ă  vous servir, j'ai hĂąte de devenir votre pour l'heure il me semble que nous devrions rejoindre maman et clĂ©mence.[/color]JĂ©rĂŽme n'attendit pas de rĂ©ponse, il se dirigea vers sa mĂšre et sa soeur, qu'il avait laissĂ© un peu plus tĂŽt. guidoniusNombre de messages 424Date d'inscription 14/04/2007Sujet Re L'enclos Jeu 13 Nov - 110 Guidonius rentra Ă  la suite de sa petite famille dans la clairiĂšre. Il Ă©tait temps que la vie reprenne son cour dans ce havre de paix qu'ils aimaient tant avec Contenu sponsorisĂ©Sujet Re L'enclos L'enclos Page 1 sur 1Permission de ce forumVous ne pouvez pas rĂ©pondre aux sujets dans ce forumLa ClairiĂšre Les extĂ©rieurs Les Ă©curiesSauter vers XcjdN8S.
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